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Terres des Andes & Les Nouvelles Terres : la rencontre au cœur du voyage

 


A propos :  Terres des Andes / Les Nouvelles Terres est une agence de voyages équitables et solidaires qui met au cœur du voyage la rencontre et les échanges avec les habitants. Ils invitent leurs voyageurs à partager le mode de vie des habitants dans plus de 20 destinations : au Pérou, au Vietnam et même à Bali, le tout en étant accompagnés par nos guides locaux francophones passionnés.

 

 

L’agence Terres des Andes/ Les Nouvelles Terres est labellisée Tourisme Equitable depuis 2014 et a obtenu le renouvellement du label Tourisme Equitable pour 3 ans en 2022. L’engagement de cette agence et de ses partenaires a été salué depuis sa création par plusieurs prix dont les Palmes du tourisme durable en 2017.

 

De gauche à droite :  Paul Llonguet & Romain Eliot  ( Co-fondateurs) – Mélanie Geneste ( Coordinatrice)

 

 

 

 

Pourquoi avoir choisi d’inscrire votre agence dans le tourisme équitable ?

Mélanie : Terres des Andes / Les Nouvelles Terres a toujours, depuis sa création, fait partie de l’Économie Sociale et Solidaire. Le caractère avant tout social de notre activité est celui qui nous tient le plus à cœur. Il est notamment matérialisé par les projets de développement que nous menons auprès des habitants.

 

Pourquoi et quand avez-vous fait le choix de devenir une SCOP (Société coopérative de production) ?

Mélanie : Nous avons fait le choix de passer du statut d’association loi 1901 à celui de SCOP en 2016. Les deux principaux arguments qui ont motivé ce choix sont les suivants : la gouvernance démocratique, dans notre Société, lors des conseils d’administration, une femme ou un homme = une voix. Également, la recherche du profit économique est subordonnée à la promotion et à l’épanouissement de nos coopérateurs salariés.

 

Qu’est-ce que la labellisation tourisme équitable/ être membre de l’ATES vous a apporté ?

Mélanie : Cette labellisation nous permet de matérialiser concrètement nos actions et donc d’asseoir notre crédibilité auprès de nos voyageurs. La triple garantie – pour le voyageur, pour nos partenaires et pour les organisateurs de voyage que nous sommes – permet avant tout de rassurer les personnes qui partent avec nous dans les différentes destinations. De plus, s’ils le souhaitent, nous leur expliquons avec plaisir en quoi consiste la labellisation et les dossiers d’évaluation.

 

Pouvez-vous nous parler de votre partenariat avec le GERES, une ONG française engagée dans la solidarité climatique ?

Mélanie : Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de réflexion déjà ancienne de la part de notre équipe, celle d’un souhait de participation à la solidarité climatique. En discutant entre nous, écoutant aussi les désirs de nos voyageurs et échangeant avec les membres de l’ATES, nous avons choisi l’ONG GERES pour d’abord nous accompagner dans cette démarche et ensuite la rendre très concrète. Nous allouons un montant indexé sur nos dépenses de CO2 au GERES pour aider à financer un projet que l’on soutient au Cambodge.

 

Qui sont vos voyageurs ? Que recherchent-ils ? Qu’est ce qui est important pour eux ? 

Mélanie : Nos voyageurs sont des personnes profondément humaines, qui se placent dans l’échange et le partage. Ils ont la conviction que le fait d’aller « simplement » visiter des endroits dits incontournables d’un pays n’est pas suffisant et cherchent donc à vivre intensément leur voyage, plutôt que de passer à côté de tout l’aspect culturel d’une destination. Ce sont de jeunes retraités, des couples, des voyageurs solo, des familles… avec lesquels nous prenons réellement plaisir à échanger lors de la création de leur séjour et de leur retour.

 

Quels effets du tourisme équitable percevez-vous auprès des communautés / destinations /partenaires auprès desquels vous travaillez ?

Mélanie : En multipliant les actions auprès de nos communautés partenaires, par la venue de voyageurs et notamment l’octroi de micro-crédits, nous observons une nette amélioration de leurs conditions de vie. Ces communautés ne sont pas dépendantes de l’activité de tourisme pour subvenir à leurs besoins mais celle-ci leur apporte un vrai complément de revenus au quotidien. Nous observons aussi – et surtout – une grande volonté d’échange et de partage de la part des membres des communautés.

Pour ce qui est de nos partenaires dans les destinations, nous restons ensemble convaincus qu’il est plus que jamais nécessaire de trouver des sentiers dérobés pour accéder aux plus beaux joyaux de notre planète et nous œuvrons ensemble dans la même direction.

 

Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?

Mélanie : Nous souhaitons toucher un plus grand nombre de voyageurs au moyen de nos deux sites internet www.terresdesandes.org et www.lesnouvellesterres.fr et donc nous renouvelons en interne nos outils pour cela.

 

Quels sont les projets pour la fin de l’année 2023 et en 2024 pour Terres des Andes/ les Nouvelles Terres ?

Mélanie : Nous avons pour projet l’ouverture de deux nouvelles destinations moyen courrier, afin de visiter ces pays en allant à la rencontre des habitants auprès de guides francophones locaux. En parallèle, nous renforçons nos partenariats existants dans les destinations déjà proposées.

 

Endallah : une agence franco-tanzanienne engagée !

A propos…

Née en 2009 en Tanzanie, l’agence Endallah devient franco-tanzanienne en 2019, avec l’ouverture de son antenne en France, pour offrir toujours plus de garanties et de services à ses voyageurs ! Endallah propose de découvrir la Tanzanie et le Kenya authentiques, au plus proche des communautés locales.

 

Endallah est membre de l’ATES et labellisé tourisme équitable depuis 2019. Nous donnons aujourd’hui la parole à Marine, Directrice de l’agence Endallah en France.

 

 

 

 

 


Raconte-nous Endallah en quelques phrases
Marine : Endallah est une agence franco-tanzanienne qui propose des safaris et des immersions au plus proche de la population. Nous souhaitons faire découvrir les grands centres d’intérêt du pays comme le parc du Serengeti, le Kilimanjaro, ou encore Zanzibar, mais aussi accompagner nos voyageurs loin des foules, à la rencontre de la population locale et de la culture. Nous organisons ces séjours dans le respect des règles du tourisme équitable et solidaire, pour maximiser les retombées positives du tourisme.

Pourquoi avoir choisi d’inscrire ton agence dans le tourisme équitable ?
Marine : Il est important pour nous que le tourisme soit bénéfique pour les populations locales. Ce sont leurs territoires, leurs richesses, il est normal qu’ils soient impliqués dans l’activité touristique et qu’elle leur bénéficie.


Qu’est-ce que la labélisation tourisme équitable/ être membre de l’ATES t’as apporté ?
Marine : La labélisation apporte une vraie crédibilité à notre démarche. Nous expliquons à nos voyageurs ce que nous faisons, mais nous pouvons aussi le prouver par ce label. Cela nous permet aussi d’échanger avec les autres voyagistes et de constamment nous remettre en question et nous améliorer.


Tu as lancé ton agence en 2019, quels sont les principaux défis auxquels tu as fait face ?
Marine :
La pandémie du covid restera bien sûr le moment le plus difficile. Au-delà de la fermeture des frontières, nous étions dans un climat d’incertitude, sans visibilité, ce qui a été très difficile à gérer d’un point de vue humain et entrepreneurial.


Malgré la crise du covid-19, Endallah a connu une très belle trajectoire ces dernières années. Quelles sont les raisons de ce succès ? 

Marine
 :  En effet, nous avons eu une grande chance dans cette pandémie : les frontières de la Tanzanie sont restées ouvertes, ce qui nous a permis de passer la crise sans trop de dégâts. Notre offre de safaris et séjours chez l’habitant plait beaucoup aux voyageurs en quête d’authenticité et d’aventures, ce qui explique selon moi le développement de l’agence ces dernières années.


Qui sont les voyageurs du tourisme équitable ? Que recherchent-ils ? Qu’est ce qui est important pour eux ? 
 
Marine : Ce sont des voyageurs de tous âges, de tous horizons professionnels, de tous profils (jeunes couples, familles, retraités), mais qui ont tous un point commun : participer à un voyage qui a du sens, aider les populations locales et être en contact avec les locaux. Ils ne sont pas dans la consommation de voyage, mais vraiment dans la recherche d’expériences, d’échanges, de création de liens. Ils ne cherchent pas forcément à voir tous les sites touristiques du pays, mais plutôt à prendre leur temps, quitte à passer à côté de certains lieux dits « incontournables ».


Quels effets du tourisme équitable perçois tu auprès des communauté / destinations /partenaires auprès desquels tu travailles ?

Marine
 : Le tourisme équitable est sans aucun doute un levier de développement dans les villages et communautés où nous travaillons. Par la création d’emploi, les achats dans les petits commerces locaux, le soutien aux initiatives et ONGs locales, nous voyons clairement les bénéfices apportés par le tourisme équitable, et les villageois nous le confirment. En 2022 par exemple nous avons reversé plus de 45 000€ à des projets et initiatives au Kenya et en Tanzanie.


Quels sont les projets pour la suite de l’aventure d’Endallah ? 

Marine
 :  Nous avançons un peu « au feeling » en fonction de nos envies et des demandes de nos voyageurs. Nous n’avons pas de plan tracé… Notre priorité est et restera toujours de faire bénéficier les populations du tourisme, donc nous continuerons à travailler en ce sens. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs villages en Tanzanie qui souhaitent accueillir nos voyageurs !