Le mag

Tourisme et biodiversité

Voyager est une aventure incroyable, offrant la chance de découvrir de nouveaux paysages, de rencontrer des personnes fascinantes et de vivre des expériences inoubliables. Toutefois, il est important de prendre conscience que le tourisme peut également avoir des impacts significatifs sur notre environnement.

Au sein de l’ATES, nous sommes convaincus qu’il est possible de voyager de manière à réduire au maximum les effets négatifs sur la planète. Dans cet article, nous allons explorer comment le tourisme peut à la fois menacer la biodiversité et devenir un moteur de sa préservation.

 

Les effets négatifs du tourisme sur la biodiversité

Pour répondre à la demande croissante des touristes, des infrastructures telles que des hôtels, des routes et des attractions sont souvent développées. Malheureusement, ces constructions peuvent empiéter sur des habitats naturels essentiels, fragmentant les écosystèmes et mettant en péril certaines espèces. Par exemple, l’aménagement de complexes hôteliers en bord de mer peut détruire des habitats cruciaux pour les tortues marines.

  • L’impact des transports aériens

Les avions ont un impact considérable sur la biodiversité, principalement à cause de leurs émissions de gaz à effet de serre, représentant environ 2-3 % des émissions mondiales de CO2. Ce réchauffement climatique modifie les habitats naturels et menace les espèces sensibles aux variations de température.

En outre, la construction d’infrastructures aéroportuaires peut entraîner la destruction de milieux naturels, contribuant à la fragmentation des écosystèmes. Les nuisances sonores et les collisions aériennes ajoutent également une pression sur les espèces locales. Pour limiter ces effets, il est crucial de favoriser les modes de transport alternatifs et de soutenir les initiatives visant à rendre l’aviation plus durable.

  • La pollution marine et atmosphérique

Les activités touristiques sont souvent responsables de la pollution des océans. Les produits de protection solaire, les huiles et les résidus de carburant des embarcations polluent les milieux marins, perturbant les écosystèmes aquatiques. Par ailleurs, le secteur touristique contribue à environ 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, accélérant le réchauffement climatique et menaçant des habitats comme les récifs coralliens.

  • Les déchets et la dégradation des sols

Les déchets laissés par les touristes peuvent polluer les paysages et nuire à la faune. En outre, s’écarter des sentiers aménagés peut endommager des zones fragiles où la végétation et le sol ne sont pas préparés à supporter une fréquentation élevée.

  • Les comportements inappropriés des voyageurs

Certaines actions, telles que cueillir des fleurs ou toucher des animaux sauvages, peuvent sembler inoffensives mais entraînent des perturbations significatives dans les écosystèmes. Ces comportements peuvent perturber les habitudes alimentaires, de reproduction et de migration des animaux. De plus, le contact humain peut transmettre des maladies aux animaux, avec des conséquences potentiellement graves pour leurs populations.

  • L’introduction d’espèces non-indigènes

Le tourisme peut favoriser l’introduction d’espèces exotiques dans de nouveaux environnements, ce qui peut perturber l’équilibre écologique local. Ces espèces envahissantes peuvent compétitionner avec les espèces locales, entraînant une diminution de la biodiversité.

 

Comment le tourisme peut contribuer à la conservation de la Biodiversité

  • Sensibilisation et formation des voyageurs

Informer les voyageurs sur les pratiques respectueuses de l’environnement et l’importance de la conservation est fondamental. Former les encadrants de séjours et guide permet de transmettre ces bonnes pratiques aux voyageurs.

  • Choisir des activités écologiques

Privilégier des activités qui ne nécessitent pas de moteurs ou qui ne perturbent pas les espèces protégées, comme la randonnée, le vélo ou l’observation des oiseaux, permet de profiter de la nature tout en respectant l’environnement. Éviter les attractions exploitant les animaux en captivité et économiser l’eau et l’énergie sont également des pratiques recommandées.

  • Gestion des flux touristiques

Limiter le nombre de visiteurs dans les zones sensibles et encourager le tourisme hors saison peuvent aider à protéger les habitats naturels. Par exemple, certains parcs nationaux imposent des quotas de visiteurs pour prévenir la surfréquentation.

  • Soutien à la création d’espaces protégés

Appuyer la création de réserves naturelles et de parcs nationaux est crucial pour la conservation de la biodiversité. Les voyageurs peuvent contribuer en visitant ces zones protégées et en soutenant les efforts locaux de conservation.

  • Lutte contre le braconnage et la pêche illégale

Le tourisme équitable et solidaire peut aussi jouer un rôle dans la protection contre le braconnage et la pêche illégale. Les espèces devenues attraits touristiques sont souvent mieux protégées, car les communautés locales ont un intérêt économique à les conserver.

  • L’engagement des voyagistes équitables et solidaires

Les membres de l’ATES s’engagent à promouvoir un tourisme qui respecte et protège notre planète. Nous collaborons avec des partenaires locaux alignés sur nos valeurs de durabilité, comme les refuges d’animaux éthiques. Nous, Grandir Aventure et Grandes Latitudes, sommes labellisés Tourisme Équitable, garantissant des pratiques cohérentes et respectueuses. Nous encourageons aussi chaque voyageur à être conscient de son impact environnemental et à adopter des comportements responsables.

  • Soutien aux économies locales

En choisissant des prestataires locaux, les voyageurs peuvent avoir un impact positif direct sur les communautés locales, favorisant l’économie et la préservation des traditions locales. Au sein de l’ATES, nous privilégions les partenaires locaux qui partagent nos valeurs pour garantir un impact positif à chaque voyage.

Voyager de manière responsable permet de découvrir le monde tout en contribuant à sa préservation pour les générations futures.

 

>10 Questions que vous vous posez sur le label Tourisme Equitable

>Pourquoi partir avec une agence labellisée

Agroécologie et tourisme équitable : des liens forts

Reconnaître la place indispensable des paysans pour faire revivre économiquement les campagnes

L’agroécologie et le tourisme équitable relèvent de stratégies de développement complémentaires. Ces deux approches ont en commun de reconnaître la place et l’initiative des paysans et de chercher à leur donner le pouvoir d’agir sur le développement des territoires.

L’agroécologie vise à placer le paysan au centre, à lui (re)donner le pouvoir d’agir, à diversifier ses activités pour les rendre plus résilientes, à valoriser les savoir-faire locaux traditionnels, tout en étant ouverts au monde et à l’innovation. Le tourisme équitable vise lui aussi à valoriser la culture locale tout en prônant l’ouverture au monde, et à donner le pouvoir d’agir aux hôtes sur l’organisation de l’activité touristique.

Ces deux approches se rejoignent donc en théorie, mais aussi en pratique.

 

L’agritourisme et l’accueil à la ferme

Avec l’agritourisme, c’est-à-dire, au-delà de la conversion partielle de fermes en activité en installation d’hébergement, le but du séjour est essentiellement la découverte des savoir-faire agricoles et par extension des paysages, des pratiques sociales et des spécialités culinaires découlant de l’agriculture. Les espaces naturels, les paysages typiques construits par l’agriculture et la biodiversité sont l’atout touristique numéro un des destinations rurales.

L’agritourisme, dans une perspective à la fois d’agroécologie et de tourisme équitable permet donc de résoudre cette tension entre protection de l’environnement et valorisation économique.  L’accueil à la ferme participe en outre de la diversification des activités économiques prônée par l’agroécologie.

Des membres de l’ATES œuvrent pour concilier agriculture et tourisme équitable, par exemple à travers des offres touristiques basées sur la régénération de la biodiversité.

Ecolanka, est un site d’écotourisme situé au cœur de la partie montagneuse du Sri Lanka. Sur ses 20 ha, vous découvrirez le principe des forêts analogues, une production biologique et diversifiée de plantes aux vertus étonnantes, et plus de 100 espèces d’oiseaux différentes.

Soliderrance est une agence de voyages solidaires et régénératifs qui vous propose une immersion chez celles et ceux qui prennent soin de la Terre et des Gens pour une vie durable et en paix.

D’autres œuvrent à travers l’accompagnement des agriculteurs qui souhaitent développer une activité touristique, comme par exemple :

Accueil Paysan, un réseau d’éducation populaire rassemblant des hommes et des femmes qui pratiquent l’accueil à la ferme et en milieu rural.

Paysans du monde, est une association portée par des paysans expérimentés experts dans le secteur agricole et touristique qui respectent l’environnement tout en permettant l’accueil de voyageurs sur leur lieu de vie.

Village Monde a été fondée en 2010 dans le but d’encourager les initiatives productrices de richesse dans les communautés éloignées, par le développement de micro-projets économiques, sociaux et environnementaux favorisant l’entrepreneuriat local et permettant ainsi de limiter l’exode rural.

L’ATES s’inspire des acteurs des filières agricoles équitables réunis autour de Commerce Equitable France, le collectif national de concertation et de représentation des acteurs de commerce équitable français.

 

>5 choses à savoir sur les partenariats dans le commerce équitable 

>Définition : le tourisme équitable et solidaire 

 

Exposition Le tourisme en quête de sens

Un outil de sensibilisation au tourisme équitable, ludique et documenté

L’exposition « Le Tourisme en quête de sens » est composée de 11 panneaux pédagogiques et présente le tourisme équitable et solidaire.

Les panneaux informent sur les 4 piliers du tourisme équitable et solidaire :

  • le commerce équitable
  • la solidarité
  • l’économie sociale et solidaire
  • le développement durable

Cette exposition présente les valeurs du tourisme équitable et solidaire, les préjugés et les différentes façons de s’engager ainsi qu’une présentation de l’ATES et du label
tourisme équitable.

Cette exposition s’adresse à tous publics et peut s’utiliser de façon autonome, elle ne nécessite donc pas d’accompagnateur ou de guide.

Pour qui ? Mairies, établissements accueillant du public, hébergements, tiers-lieux, écoles…cette exposition, véritable outil de sensibilisation s’adresse à tous les publics, aussi bien les jeunes que les adultes !

Pensez-y pour la Quinzaine du Commerce équitable du 7 au 22 mai !

 

Caractéristiques

  • 11 panneaux souples ( bâches 60×80) avec 4 œillets
  • L’ordre des panneaux est inscrit au dos
  • Durée conseillée de l’exposition : 15 jours
  • Possibilité d’organiser une intervention animée par l’ATES à la demande et sous réserve de disponibilité.

👉Infos & réservation via notre boutique en ligne : https://lnkd.in/eTDe2rmS

👉Flyer de l’expo : https://bit.ly/ExpoATES

AAZ (Aide au Zanskar), partenaire de Rencontres au bout du monde, fête ses 30 ans !

AVIS AUX FRANCILIENS !

 

AAZ (Aide au Zanskar) fête ses 30 ans, et à cette occasion, organise une exposition sur le Zanskardu 11 au 19 octobre à Garches (92).

Le vernissage aura lieu ce jeudi 11 octobre à 18h30, suivi à 20h30 de la projection du film de Christiane Mordelet et Stanzin Dorjai "CE QUE NOUS AVONS PEUT-ÊTRE PERDU".

AAZ finance depuis 1988 une école au Zanskar qui accueille chaque année 300 élèves, répartis en 12 classes allant de la maternelle à la classe de seconde.

Le fonds de développement au Zanskar de Rencontres au bout du monde a contribué à cette association, et tous les voyageurs de Rencontres au bout du monde au Zanskar visitent cette école durant leur séjour. Plusieurs voyageurs de Rencontres au bout du monde se sont d'ailleurs impliqués dans l'association, notamment en devenant parrains.

 

INFOS PRATIQUES :

Participation libre

Dates de l'exposition : du 11 au 19 octobre 2018

Date du vernissage : 11 octobre 2018

Lieu : Centre culturel SIDNEY BECHET – CINE-GARCHES

Adresse : 86 Grande Rue – 92 380 GARCHES

Téléphone : 01 47 41 39 32

Mail : centre.culturel@mairie-de-garches.fr

 

Pour en savoir plus sur l'association AAZ (Aide au Zanskar) : www.aazanskar.org.

Séjour jeune Aventure en Terre Inconnue : quelle a été la destination surprise 2018 ??

Réponse … La Mongolie !

 

De la Taïga sibérienne au désert de Gobi, la Mongolie est un gigantesque pays que l'on peut explorer des jours entiers sans croiser personne. Située à l’extrémité orientale des steppes d’Asie centrale, loin de la mer, ce pays regorge de merveilles naturelles : steppes et forêts, montagnes reculées et plaines arides…

Durant ce séjour, ce n’est qu’une infime partie de cet immense pays que le groupe de jeunes curieux a parcouru : La province de l’Arkhangai.  

Les ruines de Karakorum, les chevaux sauvages et des randonnées inoubliables … ce séjour leur a reservé de bien belles surprises !

Relevez le défi des vacances durables !

A l'occasion de " la Terrasse des Canaux: on prépare 2024 ", ATD et l'ATES vous invitent le 1er août à 19h à relever trois défis pour devenir un voyageur durable. Au programme de la conférence :

 

  • Défi #1 : Rencontrer les habitants

Grace à son expérience à l' ATES Elsa vous donne les clés d'un voyage authentique.

 

  •  Défi #2 : Découvrir des initiatives positives

Les acteurs du tourisme durable et éthique vous ouvrent les portes de ceux qui changent les choses et c'est Nicolas le guide

 

  •  Défi #3: Avoir un impact durable

Impact environnemental et impact social, chez les Acteurs du Tourisme Durable – ATD , on s'y connait !

 

Informations pratiques:

  • Lieu : Les Canaux, 6 quai de la Seine 75019 PARIS 
  • Horaire : 19h
  • Entrée Libre

Toutes les informations sur la conférence sont disponibles en cliquant ici 

Vardavar, la Fête de l’Eau en Arménie, le 08 Juillet 2018

LES ORIGINES DE LA FÊTE DE L’EAU EN ARMÉNIE

Légende païenne

Le terme « Vardavar » découlerait du mot arménien «Vard» qui signifierait « rose » pour certains, et « eau » pour d’autres. L’expression, en elle-même, « Vardavar » pourrait se traduire selon l’expression se « couvrir de roses » et dans d’autres cas, « se couvrir d’eau ». Son origine et sa traduction exacte sont encore assez méconnues c’est pourquoi les interprétations peuvent différer. Malgré les équivoques du terme « Vardavar », l’eau, symbole de l’amour, et les roses, sont deux éléments étroitement liés dans la culture arménienne, notamment lors de la Fête de l’Eau.

Jusqu’à une époque récente et à la période de la floraison des roses, les Arméniens honoraient la déesse de l’amour en s’aspergeant d’eau. A la fin de la cérémonie religieuse, les mages aspergeaient les présents d’eau bénite. Puis, la déesse Astghik recevait, en offrande, les premiers épis de blé muris en Juillet, dans l’espoir que les champs ne soient pas abîmés par la grêle ou décimés par les sauterelles.

L’influence chrétienne

En 301 après J-C, une  fois proclamée Etat, l’Arménie a vécu une destruction massive de tous les monuments relevant de la religion précédente, ainsi que le bannissement de tous les symboles de la culture païenne. Cependant les vestiges de cette ancienne culture – où les éléments de la nature, l’eau, le feu, la terre et l’air, avaient une place particulière – ont survécu à travers le temps et les interdits.

Pendant le règne de St Grégoire Ier l’Illuminateur, Vardavar fut associée à la Transfiguration du Christ et fut incluse dans le calendrier chrétien.

Ce rite Arménien s’est nourri de légendes et de croyances au cours du temps. Dans la tourmente religieuse, cette tradition a néanmoins perduré et continuera de perdurer, symbole de l’amour et de la joie de vivre.

LES TRADITIONS DE VARDAVAR

De nos jours, la Fête de l’Eau dure 3 jours et a lieu 14 semaines après Pâques. En conséquence, la date de l’événement varie d’une année sur l’autre. Vardavar est célébrée un dimanche de juillet donnant lieu à des jeux d’eau dans tout le pays, toujours dans la joie et la bonne humeur. Après la messe, les Arméniens, sans distinction aucune, s’arrosent avec des seaux, des cruches, des bouteilles et autres récipients. Un vrai spectacle de réjouissance et d’allégresse, mêlant les rires des enfants à ceux des adultes !

La cérémonie de la bénédiction de l’eau accompagne aussi la célébration de Noël en Arménie : l’eau est posée sur l’autel dans des marmites volumineuses avant la messe. A la fin de la messe, elle est bénite puis distribuée aux personnes présentes.

N’hésitez donc pas à vous joindre à la fête si vous planifiez un voyage en Arménie en Juillet avec Vision du Monde ! Et vous pouvez imaginer que par la chaleur de Juillet, la fraîcheur de l’eau est des plus appréciables !

 

Envie d’assister à la fête de l’eau en Arménie ? 
Découvrez les voyages équitables & solidaires en Arménie de Vision du Monde !

Et si on voyageait différemment ?

Découvrir des pays comme vous ne l’aviez jamais fait… Vivre des expériences uniques, comme un local, avec des locaux… Voyager dans le respect des hommes et de leur environnement… C’est la promesse de notre label, Garantie tourisme équitable et solidaire, basé sur 54 critères exigeants ! Découvrez le, pour la première fois en vidéo…

En pratique, un voyage équitable et solidaire c’est par exemple : 

Voyager en petit comité, avec Culture Contact, qui limite ses voyages à 6 personnes.

Loger chez l’habitant ou dans des petites structures pour maximiser l’impact économique dans le pays de destination, ainsi nos agences de voyages reversent 75% des prestations aux partenaires locaux.

Choisir une agence qui noue des relations durables et de confiance avec ses partenaires, comme Terres des Andes qui au Pérou, travaille avec les mêmes guides depuis sa création et qui leur a ainsi permis de créer un collectif de guides.

S’engager pour que chacun perçoive une rémunération juste et équitable, comme Rencontres au Bout du Monde, qui en s’appuyant sur le travail d’ONGs, réévalue chaque année le prix des prestations avec l’ensemble des acteurs impliqués.

Financer des projets de développement, avec Grandir Aventure qui consacre systématiquement 8% du prix de son voyage à des projets locaux. Depuis la création de l’ATES, c’est en tout 2 millions d’euros qui ont été reversés.

 

Pour en savoir plus sur le label !

 

Un sondage qui donne le sourire !

Le sondage, réalisé par OpinionWay pour la deuxième année consécutive, nous aide à comprendre les attentes des Français en matière de consommation de produits issus du commerce équitable, et ça nous donne le sourire car le voyage ça commence dans l'assiette !  

Une chose est sûre, les Français, pour 79% d'entre eux, souhaitent consommer plus de produits issus du commerce équitable. Ils pensent que la grande distribution doit être le premier acteur de cette vente de produits labellisés. Cependant, ils aimeraient aussi que d'autres acteurs jouent le jeu, comme les cantines scolaires ou d'entreprises, les acteurs de proximité (boulangerie, boucherie etc.) et les restaurants, cafés, bars. Leurs trois principaux critères d'achats de produits équitables se classent de la manière suivante : le prix pour 88%, l'endroit ou ils ont été produits pour 75% et les conditions dans lesquelles ils ont été produits pour 62%. 

Suite aux Etats Généraux de l'Alimentation (EGA), un Plan National pour le Commerce Équitable est préparé par le gouvernement. "Les pouvoirs publics ont un rôle majeur à jouer pour faire de la consommation responsable la norme de demain", selon les Français, qui ont alors établi une liste de mesures concrètes qu'ils voudraient voir mis en place. Tout d'abord, inclure les produits équitables dans les achats des administrations publiques (institutions, hopitaux etc.), puis développer les produits dans les cantines scolaires, aider financièrement les agriculteurs qui produisent de l'équitable, mettre en place un taux de TVA spécifique pour réduire le prix d'achat des produits et enfin, intégrer une sensibilisation au commerce équitable dans les programmes scolaires. 

À l'issu de ce sondage, 32% des Français souhaitent que tous les produits soient équitables, notamment les jeunes, et 47% veulent qu'il y ait plus de produits équitables qu'aujourd'hui. Consommer des produits équitables, c'est aussi voyager de manière plus équitable et solidaire  

Un beau cadeau pour le secteur dont 2018 marque l'anniversaire du premier produit labellisé Fairtrade / Max Havelaar

 

Voir le sondage ! 

 

 

« La Route de l’Aventure » en vidéo !

Forêts luxuriantes, plages de sable blanc, campagnes verdoyantes, désert de sable rouge et rizières à perte de vue… Bienvenue à Madagascar, l’île qui envoûte par sa diversité de paysages, sa saveur tropicale et sa douceur de vivre ! Ajoutez à cela une population « malagasy » chaleureuse et avenante, et vous aurez le parfait combo pour vivre une expérience formidable basée sur la rencontre, le partage et l’émotion.

Découvrez dans cette vidéo le séjour "La Route de l’Aventure", qui vous promet un voyage hors du commun du centre de l’île jusqu’à l’ouest chaud et ensoleillé de Madagascar. Au programme :

La descente du fleuve de la Tsiribihina en pirogue pendant 2 jours et demi. Le long du chemin, les paysages seront divers et changeants. Le soir, en bivouaquant sur les rives, vous pourrez observez un ciel étoilé pur et majestueux, des levers et couchers de soleil exceptionnels et partager des soirées avec les piroguiers qui vous accompagnent. 

La fameuse Allée des Baobabs. Dans cette partie de l’île, les baobabs dominent la brousse, certains sont centenaires, sacrés ou encore amoureux ! Vers Morondava, vous pourrez passer la nuit dans un hamac à plus de 15m, perché en haut de l’un d’eux et admirer la beauté du coucher de soleil qui s’offre à vous.

→ Les Tsingy de Bemaraha, ces cheminées de calcaire, patrimoine mondial de l'Unesco offrent un décor spectaculaire. Votre périple débutera par une randonnée au pied des Tsingy, à la rencontre d’une végétation unique et d’une faune endémique (les lémuriens !) en passant par des grottes mystérieuses. Puis vous grimperez les pics calcaires armés d’un baudrier. Le spectacle au sommet vous laissera sans voix. 

Vous l’aurez compris, Madagascar possède mille et une facettes et reste une destination encore authentique. Alors, si vous êtes à la recherche de sensations fortes et que vous avez le cœur curieux d’un aventurier, Grandes Latitudes vous souhaite la bienvenue sur la Route de l’Aventure (et de l’émotion ! Et du partage !) ! 

 

Séjour insolite : Aventure en Terre Inconnue, et si on partait sans savoir où ?

Grandir Aventure propose un séjour insolite de quinze jours (tout compris : vol et pension complète) pour les 14-17 ans et les 18-25 ans, pour une aventure exceptionnelle sous le signe de la curiosité et de l'aventure. Au programme du séjour : un départ de France à l'aveugle, direction l’aéroport, les yeux bandés pour tout le monde ! Deux valises seront préparées : l’une pour une destination chaude, l’autre pour une destination froide. Aucun indice sur la destination finale, si ce n’est la révélation de l’escale à mi-parcours… un peu de patience donc ! Pour les parents, la destination sera annoncée au moment du décollage et ils repartiront avec l’une des deux valises. Ensuite, place à l'aventure, et prêts à découvrir des paysages à couper le souffle et à rencontrer la population locale. Au menu : partage, convivialité et curiosité !  Le dépaysement passera bien entendu par les rencontres avec l’environnement et ses habitants.  

 

UNE PREMIÈRE ÉDITION EN 2017, DESTINATION…

…la Namibie !

Pour la première édition, les jeunes aventuriers ont eu la chance de s'envoler direction la Namibie : le désert du Namib et ses dunes vertigineuses, le parc d’Etosha et ses animaux par milliers, le Damaraland et ses pierres rouges tombées du ciel et le village de Ruacana où les jeunes ont séjournés durant quelques jours afin de rencontrer les habitants. 

Pour en savoir plus ! 

 

Terres des Andes gagne la Palme du Tourisme Durable dans la catégorie Voyages !

La soirée de remise des Palmes du Tourisme Durable s'est déroulée mardi 12 Décembre à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Il y avait du beau monde pour célébrer la victoire des 6 lauréats. Dans la catégorie hébergement, l'Ecolodge la belle verte a été récompensé. Dans la catégorie transport, c'est l'entreprise Green On et dans la catégorie loisir, Echologia s'est vu se remettre la Palme. Le réseau des grands sites de France a remporté la Palme dans la catégorie territoire, et Babel voyages celle de la catégorie information. Enfin, nous sommes très fiers de Terres des Andes, labellisé tourisme équitable et solidaire, qui s'est vu décerner la Palme du Tourisme Durable dans la catégorie voyages. Son dossier de candidature était axé sur la co-construction des voyages avec les populations locales. 

Une très belle remise de prix, de belles initiatives, pour un tourisme toujours plus durable. Rendez-vous pour l'année prochaine pour l'édition 2018…

Crédit photo : Tourmag 

Partir à la rencontre des cultures, direction le café rencontre de Vision du Monde !

Alors que le festival des Solidarités bat son plein depuis un peu plus d'une semaine, notre membre Vision du Monde, associé au Réseau DéPart, à Arvel Voyages, à la maison de Solidarités, mais aussi à Cevied Voyages, sera présent à une rencontre autour du thème du voyage équitable et solidaire. 

"Partir à la rencontre des cultures. Voyager autrement, revenir différent", c'est la phrase clé qui animera ce café rencontre. Les associations de voyages seront là pour vous expliquer leur démarche et des voyageurs adeptes d'un tourisme équitable et solidaire témoigneront de leur expérience. 

Venez participer à ce moment fort d'échange et de partage pour voyager autrement, ce mardi 28 Novembre 2017, à partir de 18h30 à la maison des Solidarités locales et internationales de Lyon (62 rue Chaponnay 69003 Lyon). 

 

Info pratiques

A 18h00 / durée de 2h30 / Gratuit
Dans la limite des places disponibles
Réservation par mail

Rendez-vous sur le site de la Maison des Solidarités pour plus d'informations

 

 

Explorations en Terres Solidaires : fin de campagne et bilan… positif, bien sûr !

Dans le cadre de l’année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement, la campagne Explorations en Terres Solidaires visait à faire connaitre une alternative au tourisme de masse. Pari réussi, elle a permis de sensibiliser, mobiliser et impliquer les acteurs du tourisme durable, et à valoriser et faire connaitre ces différentes initiatives. Elle a été organisée par Village Monde, en partenariat avec l’ATES et la Fondation Air Canada, qui aide les enfants dans le besoin.

Avant tout, voici quelques mots sur Village Monde, fondation créée au Québec en 2006. Présente à l’internationale, elle favorise l’essor du tourisme durable au bénéfices des communautés éloignées et des voyageurs. Elle développe ainsi, grâce à ses actions, un vaste réseau citoyen composé de villages du bout du monde et de voyageurs en quête d’authenticité et de partage.

Pour en revenir à la campagne, celle-ci s’est déroulée en 3 étapes. Tout d’abord il y a eu le défi « Blogueur en terres inconnues ». Six blogueurs ont été sélectionnés par le jury afin de partir à la découverte des initiatives et d'en favoriser leur valorisation. Au final c’est Aurélie, Jennifer, Jonathan, Marie-Julie, Maude et Nathalie qui ont eu la chance d’être choisis et on vous laisse le plaisir de découvrir leur blog. La deuxième étape était le défi « Devenez explorateurs ». Les candidats devaient être élus par le grand public après avoir réalisé une vidéo, dans le but d’obtenir une bourse de voyage pour partir à la rencontre des initiatives inconnues. C’est dix explorateurs ont donné suite à la dernière étape après leur exploration : le concours du village coup de coeur. Les villages ont été sélectionnés pour leur impact positif dans leur communauté ainsi que pour leur accueil chaleureux et authentique. Ensuite, c’était au public de décider et c’est un village au Népal, dans la région d’Annapurna, Astam et son éco-village qui a remporté le concours. Ce village permet de décentraliser l’offre touristique qui est généralement concentrée non loin de là, à Pokhara, capitale touristique. Il permet aussi à des familles d’obtenir un revenu complémentaire. En parallèle de cette étape était organisé le défi « Ambassadeur » afin de faire la promotion des villages coup de coeur sur les réseaux sociaux. 

L'élection du village a sonné la fin de cette campagne qui visait à favoriser l’engagement du public dans un mouvement de voyag'acteurs. Dans un monde où le tourisme est une activité en pleine croissance, cette dernière voulait montrer que le tourisme peut être un formidable levier de développement. C'est un secteur qui participe à l’amélioration des conditions de vie des communautés marginalisées, à protéger l’environnement et à conserver le patrimoine. La campagne a permis la promotion d’initiatives de tourisme responsable et voulait montrer que le tourisme durable est à la portée de tous. il en résulte que ces voyages s'avèrent surtout une expérience enrichissante et gratifiante pour tout le monde, voyageurs comme acteurs. Bravo à tous pour cette belle campagne, et si vous désirez plus d'informations, c'est par ici ! 

Crédit photo : Dominic Carbonneau

Terres des Andes et Zazie hôtel, sélectionnés en finale des Palmes du tourisme durable !

Le 15 Juin 2017 avait été lancé l’appel à candidatures pour la première édition des Palmes du tourisme durable organisées par ATD (Acteurs du Tourisme Durable). Ces trophées visent à récompenser les entreprises ou les associations touristiques pour leur engagement en matière de développement durable. Finalement, c’est une petite centaine de structures qui ont candidaté dans 6 catégories différentes : transports, hébergement, voyages, information, loisirs, territoires. Aujourd'hui, c’est l’heure de la finale… où nous retrouvons deux membres de l’ATES : 

Terres des Andes, labellisé tourisme équitable et solidaire, dans la catégorie « voyage ». 

Zazie hôtel, membre associé du réseau ATES, dans la catégorie « hébergement ». 

On vous propose de revenir sur leur engagement en faveur d'un tourisme plus respectueux des populations, des cultures et de l'environnement. 

Terres des Andes est une jeune et dynamique SCOP, créé en 2012 par deux amis, Romain et Paul. Elle propose des voyages incomparables, construits à l’écoute des populations locales.

Le premier voyage initié par Terres des Andes s'est tenu au Pérou en 2007 et, depuis, les deux fondateurs y retournent tous les ans pour garantir aux voyageurs des sensations exclusives : force des rencontres, découverte de lieux hors des sentiers battus et apprentissage de savoir-faire. Grâce à la co-construction, les deux amis ont tissés des liens profonds avec les partenaires locaux et ce sont ces liens qu’ils veulent transmettre aux voyageurs. Voyagez chez nos amis, ils deviendront les vôtres… Tout est basé sur un partage de connaissances où la discussion et le temps sont au cœur de la construction. 

Entrepreneurs et audacieux, Romain et Paul ont créé en 2016 une nouvelle marque, Les Nouvelles Terres, pour étendre et partager leur vision du voyage au-delà des Andes. En ce moment, Romain se déplace en Asie pour 8 mois afin de co-créer et co-commercialiser par la suite des voyages au Sri Lanka, au Cambodge, au Laos et au Vietnam. Ils ne sont pas seulement vendeurs de voyages, ils en sont les artisans. Terre des Andes est entièrement construite autour de valeurs fortes, que nous défendons chaque jour sous les couleurs du tourisme équitable et solidaire. 

Pour voter pour Terres des Andes, c'est par ici !

Au tour du Zazie hôtel qui est le premier hôtel de tourisme Parisien à être agréé Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale grâce à ses activités d'insertion. Avec un double objectif, touristique et social, et grâce à  une organisation spécifique il offre une alternative aux professionnels et touristes en recherche d'hébergement à Paris. Depuis 5 ans, le Zazie Hôtel à contribué à l'insertion d'une vingtaine de salariés en insertion. 

La politique environnementale de l'hôtel, qui est en constante amélioration, est aussi un élément important. Elle se compose de plusieurs axes : réduction de la consommation d'eau et du volume des déchets, dispositif de tri, petit déjeuner servi avec des produits locaux ou biologiques, utilisation de produits d'entretiens labellisés, récupération de mobilier ancien pour la décoration, reconditionnement des appareils électriques…Le Zazie hôtel est même en phase d'obtenir le label La Clef Verte

Le Zazie hôtel contribue aussi à l’émergence d’un tourisme urbain alternatif. La communication touristique fait la part belle aux balades, aux commerces et aux alternatives, grâce notamment à un réseau de partenaires de l'économie solidaire et sociale tels que la coopérative Alpha Taxi, l'agence de traduction équitable Fairtrad, ou le site de réservation Fairbooking.

Cet hôtel, unique dans Paris, est une preuve que les solutions économique, sociales et environnementales se conjuguent idéalement dans l'esprit du tourisme équitable et solidaire.

Pour voter pour le Zazie hôtel, c'est par là ! 

À vos votes, on compte sur vous ! 

Votez pour nos villages coup de cœur !

Alors que l’année 2017 proclamée « Année Internationale du tourisme durable pour le développement » va bientôt se terminer, c’est l’heure de la dernière étape pour la campagne d’Explorations en terres solidaires : « J’adopte un village ! » de Village Monde. Les explorateurs, après un long voyage, ont choisi leur village coup de cœur et c'est maintenant à vous de choisir le vôtre. 

L'ATES est supporter de deux villages authentiques et engagés dans le tourisme équitable et solidaire :

– Le Toubab Dialaw situé au Sénégal

– La Garnacha, au Nicaragua

Toubab Dialaw est un petit village de pêcheurs situé à 1h de Dakar, au Sénégal. Gabrielle Savard, son exploratrice, a été conquise par sa situation géographique entre falaise et mer, par sa grande culture artistique mais surtout par sa population chaleureuse et accueillante. Pour découvrir la vidéo !

La Garnacha est un petit village du Nicaragua composé d'une quinzaine de familles. Ces familles accueillent les voyageurs, dont Jessica Pommier l'exploratrice de ce dernier, et leur font découvrir les savoir-faire locaux comme les sculptures dans les pierres de la montagne. Pour découvrir la vidéo ! 

Un dernier village vous conquiera peut-être!  Accueil Paysan, membre associé de l'ATES, est partenaire du village Thangso en Inde. Ce village hors du temps se trouve en haute altitude et est accessible par des petites routes sinueuses. Il surprend de par sa situation qui apporte aux voyageurs une deconnexion totale. Pour découvrir la vidéo ! 

Pour voter, il vous suffit de mettre une mention j'aime sur la vidéo. On compte sur vous pour obtenir un maximum de voix et pour qu'un de nos villages coup de cœur soient élus.

Alors, Inde, Sénégal ou Nicaragua, à vos votes ! 

Comment le tourisme équitable et solidaire favorise l’égalité homme femme ?

En 2013, le gouvernement français lançait une campagne "le 8 mars c'est toute l'année" afin de prolonger les réflexions initiées lors de la journée internationale du droit des femmes. L'ATES reprend le flambeau de cette campagne et dédie au combat pour l'égalité des genres le troisième numéro de sa collection "le tourisme équitable et solidaire s'engage pour les Objectifs de Développement Durable" .

Après le travail décent et la protection de l'environnement, nous nous intéressons à la contribution du tourisme équitable et solidaire à l'ODD 5 – Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.

Ce dossier, composé par l'équipe ATES, présente une analyse documentée de la contribution du tourisme équitable et solidaire à l'atteinte de l'égalité entre les femmes et les hommes, à travers notamment des témoignages d'acteurs du tourisme équitable et solidaire et des initiatives d'autres acteurs engagés.

Retrouvez dans ce dossier les bonnes pratiques de la Case d'Alidou et de l'ONG Gender Responsible Tourism.

Téléchargez le dossier thématique ! 

 

Les objectifs de développement durable, ligne directrice de l'action pour le développement

Au nombre de 17, les Objectifs de développement durable sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Jusqu'en 2030, ces objectifs mobiliseront les pays et les acteurs du développement pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, combattre les inégalités et lutter contre les changements climatiques, en veillant à ne laisser personne de côté.

Pour en savoir plus, découvrez la page dédiée aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU.

Retrouvez toutes les ressources et dossiers thématiques de l'ATES publiés ici. 

Appel des solidarités : l’ATES répond « Présent ! », et vous ?

L’Appel des solidarités est un mouvement mené par la Fondation Nicolas Hulot. A l'image du réseau ATES, de nombreuses ONG ont souhaité rejoindre cette initiative pour assurer la Solidarité dans de nombreux domaines : écologie, solidarité internationale, éducation, démocratie, agriculture, égalité, handicap, jeunesse, santé, social, protection animale et de l'environnement…

Fort de ce rassemblement, l’Appel des Solidarités définit 5 caps de Solidarité :

– Solidarité de tous et toutes avec tous et toutes ; 
– Solidarité avec la nature et les générations futures ;
– Solidarité avec les personnes en difficulté, exclues, discriminées ;
– Solidarité avec les sans-voix ;
– Solidarité avec tous les peuples, auquel nous participons ! 

Pour illustrer ces 5 caps, les associations participantes présentent des initiatives en cours et/ou soumettent des propositions. Elles sont mises en avant sur le site internet dédié et dans l'ouvrage « Répondons Présent ! 120 propositions pour une société solidaire », qui paraitra le 21 septembre 2017 prochain. 

Vous y trouverez l'initiative de l'ATES notamment (Cap 5, page 102) qui propose de « faire reconnaitre le tourisme équitable et solidaire comme un véritable facteur de développement local, de lutte contre la pauvreté, d'autonomisation des populations, de maintien des activités rurales et artisanales, d'empowerment des femmes. » 

Vous aussi, rejoignez le mouvement ! 

Pour répondre « Présent ! » à votre tour : www.appel-des-solidarites.fr 

Les dossiers de l’ATES – Tourisme équitable et environnement

En mai dernier sortait le premier numéro des dossiers de l'ATES, portant sur le tourisme équitable et solidaire et le travail décent2017 ayant été proclamée "Année internationale du tourisme durable pour le développement", l'ATES poursuit sa participation à l'événement en vous proposant un nouveau dossier, consacré à :

Tourisme équitable et environnement 

Cette fois-ci, nous nous intéressons à la contribution du tourisme équitable et solidaire à la préservation de l'environnement

Ce dossier, composé par Geneviève Clastres de Voyageons autrement, présente une analyse documentée de la contribution du tourisme équitable et solidaire au respect de l'environnement, à travers notamment des témoignages d'acteurs du tourisme équitable et solidaire et des initiatives d'autres acteurs engagés.

Retrouvez dans ce dossier les bonnes pratiques de Terres des Andes, de la fondation Good Planet et de Surfrider Foundation.

Téléchargez le dossier thématique

 

Les objectifs de développement durable, ligne directrice de l'action pour le développement

Au nombre de 17, les Objectifs de développement durable sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Jusqu'en 2030, ces nouveaux objectifs mobiliseront les pays et les acteurs du développement pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, combattre les inégalités et lutter contre les changements climatiques, en veillant à ne laisser personne de côté.

Pour en savoir plus, découvrez la page dédiée aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU.

Retrouvez toutes les ressources et dossiers thématiques de l'ATES publiés ici. 

Nouveau blog voyage de Vision du Monde

Regards sur le Monde, le tout nouveau blog de Vision du Monde !

Des récits de voyageurs jusqu’aux recettes de cuisine, Regards sur le monde donne une toute autre vision du monde et des voyages solidaires.

Véritables récits de voyages, Vision du Monde donne la plume à ses voyageurs qui nous content leurs rencontres, les paysages qu’ils traversent, l’insolite qui s’invite à leur séjour, l’authenticité de leur expérience à l’autre bout du monde. Mais c’est aussi le carnet de voyage des voyages scolaires des jeunes élèves téméraires qui s’aventurent en terre inconnue, aussi bien au Maroc qu’au Pérou. Puisque chaque voyagiste équitable et solidaire travaille main dans la main avec ses partenaires locaux, Vision du Monde donne la parole à ses partenaires qui nous livrent des témoignages riches et uniques. Chaque personnage nous en dit un peu plus sur son pays, sa culture et son histoire…

Les actions solidaires, aussi diverses et variées soient-elles, sont mises en avant par un historique et une mise en lumière des projets développés aux quatre coins du monde grâce aux voyages solidaires.

Un guide pratique du tourisme solidaire mêle conseils et informations sur la pratique et les fondements du tourisme équitable et solidaire, de quoi mieux se préparer à partir.

Entre cultures du monde et recettes de cuisine, Vision du Monde étale un panel de couleurs et de saveurs aux lecteurs désireux d’en apprendre davantage sur l’histoire et les traditions de chacune des populations rencontrées. Chaque article nous transporte d’un bout du monde à un autre !

Venez découvrir notre tout nouveau blog, et pourquoi pas partager vos expériences de voyages avec Vision du Monde !

Tourisme équitable & objectifs de développement durable, 5 dossiers à découvrir !

Un dossier spécial Commerce Equitable

Du 13 au 28 mai, a lieu la 17ème édition de la Quinzaine du Commerce Equitable. A cette occasion, l’ATES dévoile le premier dossier de la collection « Le tourisme équitable et solidaire s’engage pour les objectifs de développement durable ».

Cette première édition s’intéresse à l’objectif n° 8, directement lié au Commerce équitable : « Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous ». Ce dossier vous propose une analyse documentée de la contribution du tourisme équitable et solidaire à l'objectif 8, à travers notamment des témoignages d'acteurs du tourisme équitable et solidaire.

Retrouvez dans ce dossier les bonnes pratiques de Terres des Andes, Rencontres au bout du Monde et TDS voyage.

Téléchargez le dossier thématique

 

Les objectifs de développement durable, ligne directrice de l'action pour le développement

Au nombre de 17, les Objectifs de développement durable sont entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Jusqu'en 2030, ces nouveaux objectifs mobiliseront les pays et les acteurs du développement pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, combattre les inégalités et s’attaquer aux  changements climatiques, en veillant à ne laisser personne de côté.

Pour en savoir plus, découvrez la page dédiée aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU

Retrouvez toutes les ressources et dossiers thématiques publiés ici

 

 

Explorateurs solidaires : à vos marques… !

Organisée en 3 phases, tout au long de l'année 2017, dans le cadre de 2017 "Année internationale du tourisme durable pour le développement", cette campagne a pour objectif de faire découvrir des initiatives insolites d'accueil villageois dans les pays en développement. 

De Mars à Avril, un défi blogueurs verra 6 blogueurs parcourir 3 continents pour faire partager à leur communauté et au-delà leurs rencontres, leurs émotions, leur lecture de ce tourisme, levier de développement local. #explorationsolidaire

Puis, ce sont 10 à 15 bourses d'explorateurs solidaires qui seront attribuées aux candidats les plus prometteurs, pour partir un mois dans 10 à 15 destinations à la découverte de nouvelles initiatiives vertueuses et porteuses de sens qui viendront enrichir la communauté Village Monde.

Enfin, un concours de grande ampleur permettra aux internautes de voter pour leur initiative favorite et de tenter de remporter un voyage qui leur permettra de se rendre sur place !

Pour suivre la course des blogueurs et tenter de remporter une bourse de voyage : villagemonde.com/explorationsolidaire !

 

 

Une exposition pour voyager en Indonésie

Village Monde, notre partenaire québecois, a remporté le prix éco citoyen 2016 de CarttooN, ce prix leur a permis de réaliser l’exposition « Florès, à bras le cœur » avec le photographe Claude Cruells.

Cette magnifique exposition vous plonge dans la vie quotidienne des villages de Woloroko, Ruki et Luba sur l’île de Florès en Indonésie. C’est suite à une mission en Indonésie que Charles Mony, le fondateur de Village Monde, découvre le potentiel et l’énergie créatrice de petits villages sur l’île de Florès. C’est ainsi que Village Monde joint ses efforts à ceux des organisations locales pour développer un réseau d’hébergements villageois à Florès.

 

Elle est accessible au grand public dans les locaux du Le Figaro au 14 Boulevard Haussmann à Paris de 8h à 19h. Courrez-y, elle est visible jusqu'au 1er Mars!

Les destinations équitables,solidaires… et insolites cette année !

Un voyage équitable et solidaire peut prendre mille formes, se dérouler dans des destinations toujours différentes et continuer à défendre des valeurs d'équité, de respect et de protection de l'environnement. Les membres de l'ATES et leurs partenaires vous proposent sans cesse de nouveaux séjours, de nouvelles activités en faisant la part belle aux rencontres et aux échanges, même dans les destinations les plus inatendues !

le Brésil: le Brésil authentique vous attend au delà des plages de Copa Cabana et du Carnaval de Rio. Guayapi et Tamadi vous proposent de rencontrer les communautés indigènes d'Amazonie ou les paysans du Nordeste et de découvrir leurs coutumes, leurs traditions et leur hospitalité !

Le Sri-Lanka: cette île au large de l'Inde est encore une destination préservée du tourisme de masse. Ce pays multi-culturel est une destination verte par excellence à découvrir d'urgence avec les Nouvelles Terres ou Rencontres au bout du Monde

– La Roumanie: ce pays aux trésors méconnus propose aux voyageurs équitables et solidaires tous les ingrédients du séjour idéal: des paysages grandioses, une histoire envoûtante et surtout des hôtes incroyables. Avec Vision du monde ou ECM Voyages, il est possible de découvrir ce pays toute l'année !

– Le Bénin: à la frontière entre Afrique de l’Ouest et Centrale, le Bénin jouit d’une richesse florale et culturelle particulière et réserve aux voyageurs de nombreuses surprises: une architecture coloniale et colorée, l'accueil chaleureux des béninois et, en bonus, l'observation des lions, hippopotames et éléphants dans le parc Pendjari. Avec TDS Voyage, Bastina, ICD Afrique ou A'Tibo Timon, les départs sont assurés toute l'année !

Alors, vous partez quand ?

Des fêtes équitables et solidaires

 

– pour les globes-trotteurs : la sélection cadeaux de Voyageons Autrement, avec des produits du commerce équitable, des guides de voyages ou encore des livres pour les plus petits, fera à coup sûr des heureux !

– pour les coquets qui souhaitent rester solidaires, il existe de nombreuses marques de mode éthique dont Marché Boucotte, née de la rencontre de Futur au Présent et de l'atelier Genkidama. Marché Boucotte vous propose des pièces uniques produites au Sénégal dont la vente permettra de financer les actions de l'ONG Futur au Présent.

pour les curieux : une balade urbaine organisée par Bastina pour découvrir Paris autrement ou un dîner chez l'habitant avec Ile du monde, voici des idées de cadeau unique pour tout ceux qui veulent sortir des sentiers battus.

pour les engagés, voici deux bonnes résolutions pour bien commencer l'année: 1) s'abonner à la newsletter d'Idécologie, qui vous propose une bonne idée par semaine pour être plus écolo ; 2) s'engager dans le tourisme équitable et solidaire !

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

Retrouvez l’émission Carnet de Campagne sur le tourisme solidaire

L'émission Carnet de Campagne, diffusée du lundi au vendredi de 12h30 à 12h45, est le rendez-vous des solutions d’avenir à toutes les questions de vie, de consommation, de formation, de santé, de production, de culture ou d’habitat. Le tourisme solidaire fait partie de ces initiatives positives mises en avant par l'émission.

Le 30 novembre, l'émission vous a proposé de découvrir l'incroyable travail d'Anne Sophie de Boulois, fondatrice du Zazie Hotel, un hotel solidaire à Paris. Ce fut aussi l'occasion d'évoquer le travail de Terres des Andes, au Pérou, et de Tamadi, membres de l'ATES !

 

Ré-écouter l'émission Carnet de Campagne du 30 novembre 2016 en cliquant ici

10 ans de tourisme équitable et solidaire

Il y a 10 ans naissait l’ATES, Association pour le Tourisme équitable et solidaire.

Cet anniversaire est l’occasion de jeter un regard sur ce qui a motivé cette création et sur l’évolution tant de l’association elle-même que du concept de tourisme équitable et solidaire dans le paysage du tourisme international.

Si le tourisme, secteur économique en croissance continue depuis plusieurs décennies a vu sa place s’élargir de plus en plus au point de devenir l’un des secteurs dominants de l’économie mondiale, les critiques à son encontre et notamment ses impacts négatifs sur les territoires et leurs populations remontent, elles aussi, à de nombreuses années.

C’est le sommet Rio+10 de 2002 et l’émergence de réseaux dénonçant les effets néfastes du tourisme qui ont permis de mettre en avant les initiatives et acteurs du tourisme alternatif, engagés dans une forme équitable du tourisme.

La convergence des actions pour la promotion d’un tourisme de rencontres et d’échanges entre hôtes et voyageurs, d’un tourisme facteur de développement des territoires de destination, d’un tourisme vecteur de tolérance et de paix, va aboutir en mai 2006 à la création de l’ATES.

Soutenue par les pouvoirs publics, animée par des membres investis et des débats de fond visant à maximiser les impacts positifs du tourisme sur les pays de destination, l’ATES a fait, pendant 10 ans, avancer l’idée qu’un tourisme vertueux était possible.

Malgré un contexte international fort perturbé depuis 2011, l’association œuvre chaque jour en faveur d’un tourisme plus vertueux au moyen d’actions de sensibilisation nombreuses et d’un soutien important aux acteurs et aux porteurs de projets, qui sont autant de pionniers dans une industrie de masse, ubérisée et dans laquelle les pays visités deviennent des produits de consommation courante.

Aujourd’hui, la proclamation par l’ONU de 2017 comme « année du tourisme durable pour le développement » confirme le bien-fondé de l’action des membres fondateurs de l’ATES et de ses partenaires il y a 10 ans mais constitue aussi un défi de taille à relever. Alors qu’un nombre croissant d’acteurs se réclament de formes solidaires de tourisme qui ne constituent souvent qu’un argument marketing de plus, il incombe à l’ATES de continuer à innover. Etude d’impact, co-construction de séjours, développement d’alliances et de partenariats nouveaux, implication des voyageurs et des partenaires locaux dans l’écosystème constituent ainsi les nouveaux défis de l’ATES pour les 10 ans à venir…

Et c’est aujourd’hui que cette nouvelle page commence à s’écrire !

 

Depuis 10 ans, le tourisme équitable et solidaire c'est 1 836 402 € reversés à des projets de développements, près de 34 000 voyageurs et toujours un taux de satisfaction de 96% !

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

 

Découvrez le textile solidaire avec Futur au Présent !

Ce vendredi 14 octobre, Marché Boucotte, la marque textile solidaire co-fondée par l'association Futur Au Présent et l'Atelier Genkidama, lance sa deuxième collection ! Rendez-vous à partir de 18h à la REcyclerie, 83 bd Ornano, Paris 18e. 

Venez découvrir en exclusivité la deuxième collection : des vestes réversibles qui associent coupe européenne et tissus en vogue à Ziguinchor. Nos modèles sont conçus par les créateurs de l'Atelier Genkigama et cousus à la main par un tailleur au Sénégal. Vous pourrez rencontrer nos équipes et discuter de nos projets lors de ce moment convivial.

Au menu, une soirée de lancement exceptionnelle mêlant projections cinématographiques africaines via notre partenaire Cinéwax, et des DJ sets ambiance afrobeats jusqu'à 2h du matin.

Nos pièces seront aussi disponibles tout le week-end, à partir de 15h, dans un magasin éphémère à La REcyclerie.  

En plus de Maché Boucotte, Futur Au Présent a créé une autre activité de développement pour contribuer au financement de son action sociale à Ziguinchor : l'agence de tourisme solidaire Casamance au Présent.

 

Pour plus d'information sur le vernissage, cliquez ici. 

Le site de Marché Boucotte sera bientôt en ligne, en attendant, découvrez les activités économiques de développement de Futur au Présent. 

 

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

S’engager dans le tourisme équitable et solidaire

Que vous soyez déjà parti en voyage équitable et solidaire ou que vous adhériez simplement aux valeurs du tourisme équitable et solidaire, vous vous demandez peut-être comment cette approche du voyage peut s’exprimer dans votre quotidien, une fois rentré de vacances. Comme nous sommes tous différents, certains sont prêts à révolutionner leur vie et d’autres à faire un premier pas en achetant du café équitable en grande surface. Mais, quel que soit le niveau d’engagement que vous êtes prêt à investir, il y a forcément une action qui vous correspond. Voilà quelques pistes pour que chacun puisse, à son niveau, contribuer à créer un monde plus équitable et solidaire :

S’engager dans le tourisme équitable et solidaire, ça commence par en parler autour de soi pour le faire connaître : raconter son voyage, ses expériences, sa façon de voir le voyage, les rencontres… pour montrer à son entourage que d’autres formes de voyages existent, pour se faire du bien tout en respectant les habitants, les cultures et l’environnement.

Vous êtes intéressés par le tourisme équitable et solidaire mais vous n’avez pas le budget ou pas le temps de partir plusieurs semaines ? Sachez que le voyage commence aussi en bas de chez vous avec des balades urbaines, des séjours courts en France, ou des temps de rencontres culinaires

Vous adhérez aux principes du tourisme équitable et vous voulez poursuivre cet engagement ? Pourquoi ne pas consommer équitable jusque dans votre frigo ? Nos partenaires Ethiquable, Artisans du Monde, Biocoop et Alter Eco vous accompagnent dans votre quotidien ! Désormais, les acteurs du commerce équitable proposent une gamme de plus en plus variée de produits alimentaires (café, thé, chocolat, fruits, huiles…), mais aussi d’artisanat, d’ameublement, de cosmétiques… Et oui, le tourisme équitable appartient à la grande famille du commerce équitable qui œuvre pour une rémunération plus juste du travail dans tous les secteurs de la consommation !

Si vous travaillez dans un centre culturel, une association, un lieu d’échange et de rencontres ou même dans un comité d’entreprise, vous pouvez organiser une exposition sur le tourisme équitable et solidaire ! Nous mettons à votre disposition une exposition de 10 panneaux portant sur les différences entre le tourisme de masse et le tourisme équitable et solidaire, ses piliers fondateurs (le commerce équitable, l’économie sociale et solidaire et la solidarité internationale), les idées reçues… et pouvons même prévoir une intervention par un représentant de l’ATES. Très bonne introduction à ces enjeux, cette exposition est adaptée à tout type de public !

Enfin vous pouvez devenir bénévole, que ce soit pour des d’événements ponctuels organisés par l’ATES et ses membres (conférence, tenue d’un stand sur un salon, événement festif, réunion d’information…) ou auprès de structures du commerce équitable telles que Fair[e] un monde équitable ou Artisans du Monde, qui accordent également une place importante au bénévolat et ont besoin de vous pour se développer. N’hésitez pas à nous contacter ou à contacter le membre de l’ATES le plus proche de chez vous pour connaître nos besoins ! 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

Des outils pour mieux comprendre la solidarité internationale

Parce qu'il n'est pas toujours facile d'expliquer le développement et la solidarité internationale à un public jeune ou non averti, la plateforme Comprendre pour Agir met en relations les établissements scolaires, mais aussi les associations, collectivités, mairies et toute personne désireuse de faire connaître la solidarité internationale, avec des associations à l'origine d'outils pédagogiques et de supports éducatifs originaux, conçus grâce à leur expérience en tant qu'acteur du développement international et de leurs relations Nord-Sud. 

 

Vous pouvez dès à présent retrouver l'exposition "le tourisme en quête de sens", élaborée par l'ATES, à la location ou à la vente, sur le site de Comprendre pour Agir. Plein d'autres supports, livres, jeux, expositions sont également disponibles pour permettre à tous de mieux comprendre les enjeux liés aux inégalités et à l'exclusion, et d'agir en faveur d'un changement sociétal à son échelle, à tout âge. 

 

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

Tourisme humanitaire : solidarité ou condescendance ?

En voici quelques extraits… (l’intégralité du dossier est accessible sur le site du journal – lien en fin d’article)

 

Depuis quelques années, de plus en plus de particuliers décident de lier l’utile à l’agréable en optant pour des vacances « humanitaires », des vacances qui ne sont pas uniquement centrées sur la découverte d’un pays et d’une culture mais qui intègrent une participation à des projets d’aide aux populations locales. « Le tourisme humanitaire », aussi appelé « volontourisme », et malheureusement aussi parfois « tourisme solidaire », peut prendre plusieurs formes : initiative individuelle, bénévolat au sein d’une association ou séjour humanitaire organisé par une agence. Et les missions proposées sont variées : distribution de matériel ou de nourriture, éducation, travail dans des orphelinats ou même dans des hôpitaux.

Mais quelles sont les motivations qui poussent ces bénévoles à payer, parfois très cher, pour partir ? Et quelles sont les conséquences réelles de ces « séjours humanitaires » sur les populations, pour les bénévoles et les ONG professionnelles qui travaillent déjà dans ces pays ? Libération répond à ces questions dans un dossier très complet, paru le 16 août 2016 sur le sujet, et dont l’ATES partage le point de vue.

 

A la base du tourisme humanitaire, la volonté d’aider l’autre

Les volontaires qui partent en séjour humanitaire, sont souvent motivés par l’envie de bien faire, celle d’apporter leur aide à des personnes en difficulté. Qu’elle soit stimulée par une quête de sens, la recherche d’une expérience humaine forte ou un événement international marquant, cette tendance témoigne d’un élan de générosité. C’est d’ailleurs ce que souligne Rony Bauman, ancien président de Médecins sans frontières : « Faire de l’humanitaire, c’est faire quelque chose de bien pour l’autre, c’est une attitude sociale légitime qui coexiste en parallèle d’un processus continu de professionnalisation ».

Mais alors pourquoi est-ce que cette générosité ne s’exprime souvent qu’à l’étranger, et pas au quotidien, auprès des "pauvres en bas de chez soi" ? Cela s’explique en partie par les autres sources de motivations, plus individuelles, qui entrent également en jeu dans la décision de partir : valoriser son CV, expérimenter une profession avant de se lancer dans les études ou encore faire reconnaître ses valeurs morales et éthiques auprès de son entourage. Ces missions sont aussi plus attractives à l’étranger car la pauvreté est alors plus abstraite et lointaine, contrairement aux Roms, réfugiés ou SDF qui peuplent nos villes et nous bousculent parfois dans "notre petit confort".  

 

Une générosité controversée, si elle n’est pas suffisamment éclairée

Malgré les bons sentiments dont font preuve les bénévoles, de nombreux reproches sont faits au tourisme humanitaire, et notamment la dénaturation de la relation entre les voyageurs et la population locale. Rony Brauman va jusqu’à se demander « Pourquoi vouloir fixer au voyage un autre but que la découverte de personnes, de paysages, de saveurs ? Faire du tourisme en se sentant investi d’une mission, pour être gentil, pour jouer au père Noël avec des livres, des stylos et des médicaments disqualifie le voyage en lui-même. La dissymétrie du rapport rend d’emblée la rencontre impossible. Ce n’est pas de l’ouverture, mais de la condescendance. »

Cela rejoint le problème concernant l’absence de qualification des bénévoles. Bien souvent, l’envie d’aider les autres ne suffit pas pour être réellement utile sur le terrain et des compétences spécifiques sont nécessaires. Ainsi les ONG professionnelles préparent et professionnalisent leurs salariés avant de les envoyer sur le terrain. Chaque mission est accomplie par une personne formée et compétente, contrairement aux « touristes humanitaires » qui ont parfois la possibilité d’exercer un métier qui leur est étranger, sous prétexte que les exigences locales sont moindres, comme c’est le cas de ces jeunes danoises, apprenties médecins au Ghana ! Dans d’autres situations, les bénévoles, en souhaitant à tout prix se rendre utiles, vont jusqu’à se mettre en danger ou compromettre le travail des ONG, à cause du manque d’information ou d’un excès d’insouciance.

Enfin, l’article aborde un sujet souvent évoqué en matière de volontourisme qui réside dans l’aspect commercial de cet acte de solidarité, décrit aussi dans cet article. La commercialisation d’expériences humanitaires entraîne des comportements néfastes à la fois pour les volontaires et les populations, comme la multiplication des orphelinats au Cambodge qui vont jusqu’à séparer des enfants de leurs parents pour remplir des orphelinats et satisfaire les besoins des touristes de « faire le bien » ; ou encore ces agences de voyages qui font inlassablement repeindre des murs inutilement à leurs volontaires crédules, en quête d’une expérience qui « a du sens ».

A l’ATES, nous partageons globalement le point de vue supporté par ce dossier. Les membres de l’ATES proposent une vision différente du voyage solidaire dans laquelle voyageurs et populations locales se rencontrent et échangent… mais sans échanger leurs places. Le soutien local n’intervient pas par l’action directe des voyageurs mais par le financement de projets gérés et menés par les habitants, en toute autonomie. 

 

Dossier intégral de Libération – paru le 16 août 2016 :

Tourisme humanitaire : la vraie fausse pitié

Le pauvre en bas de chez vous, lui il peut vous engueuler

Au Liban, l'humanitaire en autotour

 

En lire plus sur le sujet : 

Le commerce du volontourisme, l'humanitaire imaginaire – La Presse

Dénoncer le fléau du "volontourisme" en Afrique avec des poupées Barbies – Slate

Volontourisme…pourquoi tant de haine ? – TourMag

Volontourisme : l'humanitaire à terre – Café Babel

Orphanage tourism – Tourism concern

 

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

Vous avez dit tourisme solidaire ?

Le 27 juillet, vous êtes nombreux à avoir découvert le tourisme équitable et solidaire en images dans un sujet diffusé au journal de 20h de France 2 ! Si vous ne l'avez pas vu, il est encore temps de vous rattraper : voir le reportage en ligne !

Pour ce reportage, la journaliste a suivi un groupe de jeunes Français, âgés de 14 à 17 ans, partis en séjour solidaire à Madagascar avec Grandir Aventure. Pendant trois semaines, ils ont participé à la construction d'une école primaire, aux côtés d'ouvriers malgaches. Mais au-delà de ce chantier, ils ont fait la connaissance de nombreux jeunes Malgaches, avec qui ils ont pu échanger sur leurs habitudes, leur rythme de vie, leur quotidien. C'est justement cet échange et ce partage avec les communautés locales qui sont le fondement du tourisme équitable et solidaire. L'organisation de temps de rencontre et d'échange entre voyageurs, populations et acteurs de la vie locale est d'ailleurs un critère obligatoire du label Garantie tourisme équitable et solidaire.

La plupart des séjours proposés par les membres de l'ATES n'invitent pas les voyageurs à participer directement au développement, cependant ils y contribuent de beaucoup d'autres manières, à commencer par le simple fait de choisir cette forme de tourisme, respectueuse de la population, de l'environnement et de la culture, plutôt qu'une autre. Découvrez comment le tourisme équitable et solidaire participe au développement local dans cet article.

Si ce reportage vous a, à vous aussi, donné envie de partir, retrouvez plus de 200 séjours équitables et solidaires, vers 50 destinations !

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

 

Faire du tourisme un moteur de développement local

Lorsque vous partez en vacances, vous êtes amenés à consommer localement, et donc à participer au développement de la destination. Cependant toutes les formes de séjour ne contribuent pas de la même manière à l’économie locale. En choisissant de partir en vacances équitables et solidaires, vous faites le choix de contribuer au développement équilibré des territoires visités. Mais par quels moyens les acteurs du tourisme équitable et solidaire contribuent-ils au développement des destinations ? Pourquoi peut-on dire que cette forme de tourisme a un impact positif sur les pays visités ?   

 

Les membres de l’ATES partagent une vision commune du développement des destinations à travers le tourisme : un développement par et pour les populations. Ainsi le développement d’une destination ne doit pas se faire aux dépens de son autonomie et devrait au contraire la favoriser, en donnant aux acteurs locaux les outils et les moyens de se développer par eux-mêmes, et comme ils le souhaitent. Au Sénégal, par exemple, plusieurs voyagistes de l’ATES ont financé des projets de soutien de l'économie et de l'activité locale bénéficiant à toute la communauté. Ainsi, l'association DEPARTS a mis en place un système de microcrédit, favorisant la création de petites activités commerciales comme la vente de poisson ou l’exploitation de puits de sel, et ICD Afrique appuie le développement d'entreprises rurales, en construisant des infrastructures et en poursuivant la formation des habitants, donnant ainsi du travail à 600 personnes. 

 

Participation au développement local n’est pas synonyme de mission humanitaire ou de bénévolat.

En partant avec un voyagiste membre de l’ATES, vous ne participerez pas à des missions ou actions de bénévolat. Nous considérons que les voyageurs doivent rester des visiteurs, de simples spectateurs, et non des acteurs de projets qui nécessitent souvent des compétences spécifiques et un investissement à long terme sur le terrain. Vous bénéficiez pourtant d’une relation privilégiée avec les acteurs locaux, grâce aux liens précieux tissés par les agences de voyage, à travers des relations durables avec leurs partenaires, sans pour autant dénaturer la relation avec les habitants. Vous l’avez compris, ce n’est pas par l’action des voyageurs que le tourisme équitable et solidaire participe au développement local. Mais alors par quels moyens y contribue-t-il ?

 

Les projets de développement, critère obligatoire du label Garantie tourisme équitable et solidaire.

De la même façon que les autres formes de tourisme, le tourisme équitable et solidaire génère des revenus directs pour les destinations : salaires des guides, rémunérations des hôtes, dépenses en restauration et transport, dépenses personnelles locales… Mais les membres de l’ATES vont plus loin, et s’engagent à faire le plus souvent possible appel à l’économie locale : hébergements tenus par des locaux, transports ou guides locaux.  Au-delà des revenus directs du tourisme, le label Garantie tourisme équitable et solidaire énonce le critère suivant :

Critère H : L’opérateur et ses partenaires déterminent le prix des voyages de manière à dégager une marge affectée à un fonds de développement. Ce dernier participe au financement de projets locaux répondant à l’intérêt collectif.

Ainsi, les voyagistes labéllisés reversent entre 3 et 6 % du prix du séjour à un fonds de développement géré localement. Cela permet aux personnes qui ne sont pas directement impliquées dans l’activité touristique de bénéficier également des retombées économiques. Ainsi ECM Voyages contribue à l’amélioration des conditions de vie de tous les habitants de Sindhukot, petit village du Népal, en finançant la construction d’infrastructures et la formation des habitants. Les membres de l'ATES s’engagent également en matière d’accès aux soins. Par exemple, l'association A'Tibo Timon a mis en place une mutuelle à Dikoueteni au Bénin, qui permet désormais aux habitants de se soigner gratuitement.   

 

Une grande diversité de projets soutenus par les membres de l’ATES

Grâce aux fonds de développement, une grande variété de projets a déjà été financée par ces voyages, répondant aux besoins soulevés par les populations tels que le soutien à l’économie locale et à l’entreprenariat, l’éducation, la protection de l’environnement…

Certains thèmes, comme la protection de l’enfance et la place des femmes dans la société, sont des sujets qui nous tiennent à cœur et reviennent dans de nombreux projets de solidarité. Au Pérou par exemple, Terres des Andes vient en aide aux enfants en situation d’extrême précarité dans deux villages où des centres accueillent ces enfants et les accompagnent à travers des projets socio-éducatifs et favorisent leur insertion professionnelle, tandis qu’au Kirghizstan, Rencontres au bout du Monde a financé l’aménagement d’une salle d’eau au centre de protection des enfants des rues, pour leur permettre de se laver. Par ailleurs, Vision du Monde améliore la condition des femmes en Arménie par la construction d’un atelier de tissage de tapis, leur garantissant un emploi et un revenu stables.

 

Peut-il y avoir des projets de développement dans les destinations dites « du Nord » ?

Oui, les critères du tourisme équitable et solidaire s’appliquent également dans les échanges Nord-Nord. Bien sûr les besoins de sont pas forcément les mêmes mais ces voyages permettent à Vision du Monde de financer des cours de français à des familles d’accueil arméniennes qui souhaitent communiquer davantage avec les voyageurs, et de créer un sentier écotouristique en Bulgarie valorisant la richesse du patrimoine locale. 

Les projets de développement en quelques chiffres.

Retrouvez tous les projets de développement financés par les voyages

 

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

Europe, terre de merveilles

La campagne "Europe. Terre de merveilles" de la Commission européenne vous invite à (re)découvrir l'Europe hors des sentiers battus ! Cette campagne de communication lève le voile sur les trésors cachés du vieux continent et vous incite à vous lancer à la découverte de ses ruelles tortueuses, à déambuler dans ses villes et villages, à monter à bord d'un train et à contempler ses paysages les plus sauvages, en perdant toute notion du temps.

Comme le montre le nombre toujours croissant de voyages équitables et solidaires en Europe (BulgarieCroatieFrance, Italie, Pays-Bas, Portugal, Roumanie…), l'Europe est une destination à part, qui abrite une multitude de sites touristiques variés, durables et d'excellente qualité, à découvrir et explorer.

Partagez, vous aussi, les trésors cachés, les parfums, les histoires que vous avez découverts, en ajoutant vos photos sur la "Carte des merveilles" et tentez de gagner un InterRail Global Pass !

Suivez la campagne "Europe.Terre de merveille" avec #MyWonderfulEurope et sur la page Facebook.  

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !

L’ATES s’engage contre le travail des enfants

Depuis 2002, le 12 juin est la Journée mondiale contre le travail des enfants. L’organisation Internationale du Travail a lancé cette initiative pour mettre un coup de projecteur sur cette pratique encore très répandue dans certains pays en développement, et permettre aux acteurs internationaux, aussi bien gouvernements, qu’employeurs ou simples citoyens, de s’interroger sur ce qui peut être mis en place pour aider ces enfants. L’OIT a notamment créé la Plateforme sur le travail des enfants, sur laquelle ces acteurs peuvent partager des bonnes pratiques et échanger sur les éventuels obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des conventions de l’OIT ainsi que les solutions possibles.

 

Dans sa déclaration du 12 juin 2016, Guy Ryder, Directeur général de l’OIT, cite le tourisme parmi les secteurs qui emploient des enfants. En tant que réseau du tourisme équitable et solidaire, l’ATES a également son rôle à jouer et s’engage au quotidien contre le travail des enfants, et ce depuis sa création. En 2014, cet engagement, déjà présent à travers la Charte du tourisme équitable et solidaire, a été renforcé grâce au label Garantie tourisme équitable et solidaire. Ce label énonce 54 critères mesurables auxquels sont soumis les candidats au label, dont les critères suivants portant sur le travail des enfants :

 

Sensibiliser les partenaires locaux aux fondamentaux du droit du travail international:

Critère 17 : L’opérateur fait figurer en préambule de toute convention de partenariat les normes internationales du travail établies par l’OIT

Critère 18:  L’opérateur sensibilise ses partenaires au respect de principes essentiels du droit du travail à savoir : non travail des enfants, non-discrimination en termes de rémunération et d’embauche, interdiction du travail forcé, égalité homme/femme.

Tous les partenaires des membres de l’ATES doivent avoir connaissance des normes internationales du travail établies par l’OIT, parmi lesquelles figurent notamment l’élimination du travail des enfants et la protection des enfants et adolescents. Ce texte comprend par exemple des recommandations sur l’âge minimum, les pires formes de travail des enfants ou l’examen médical des enfants et adolescents. Mais il s'agit aussi d'aller plus loin et de sensibiliser les partenaires à des enjeux concrets! Le non travail des enfants en est un mais aussi l'interdiction du travail forcé.

 

Vérifier les pratiques des partenaires sur le terrain:

Critère 19 : L'opérateur s'assure que son partenaire n’emploie pas d’enfant de moins de 15 ans.

Dans une démarche d’accompagnement de leurs partenaires, les membres de l’ATES ont une responsabilité en termes de sensibilisation aux enjeux relatifs au  travail des enfants fait partie, et veillent à ce que leurs partenaires n'emploient pas d'enfants de moins de 15 ans. 

 

En plus du respect des critères cités, les structures labellisées Garantie tourisme équitable et solidaire contribuent à l’amélioration des conditions des enfants à travers le monde, à travers le financement de projets de développement qui participent pour certains à la scolarisation des enfants en milieu rural ou reculé de certains pays.

 

En tant que voyageurs, des gestes simples peuvent être adoptés pour lutter à son échelle contre le travail des enfants dans le tourisme:

– Limiter le don d'argent à des enfants qui mendient dans la rue car cela a souvent comme conséquence de les maintenir dans la rue.

– Favoriser les dons organisés et centralisés par une association locale

– Dénoncer toute forme d'exploitation sexuelle des enfants en s'engageant à coté de l'ONG ECPAT et en dénonçant toute situation douteuse sur la plateforme en ligne créée par l'ONG

 

Découvrez l’ensemble des critères du label « Garantie Tourisme Equitable et Solidaire »

 

Cet article vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter mensuelle de l'ATES pour recevoir les actualités du tourisme équitable et solidaire !