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Le tourisme peut-il vraiment encourager la paix dans le monde ?

Le thème de la Journée Mondiale du tourisme choisi par ONU Tourisme en 2024 était « Le tourisme catalyseur de paix ». Ce choix intervient dans un contexte marqué par une explosion des conflits dans plusieurs régions du monde, comme le démontre la dernière édition du Global Peace Index qui fait état d’un nombre record de pays ayant enregistré une détérioration de la paix au cours de la dernière année écoulée depuis la création de cet indice.

L’année 2024 aura aussi été marquée par une poursuite de la croissance du tourisme mondial, avec le rattrapage des niveaux de départ à l’international atteints avant la pandémie.

Ce paradoxe nous pousse à nous interroger sur la manière dont le tourisme, au-delà de l’idée reçue qu’il rapproche les peuples, peut vraiment favoriser la paix.

Le tourisme, en rassemblant des personnes d’horizons différents, peut créer des opportunités de dialogue, de compréhension mutuelle et de coopération. Cependant, ces bienfaits ne sont pas automatiques. Dans certains contextes, le tourisme peut exacerber des conflits sociaux, renforcer les inégalités ou endommager l’environnement, ce qui alimente les tensions locales.

Pour aller plus loin, lire l’article : Surtourisme, tourismophobie : réconcilier le tourisme et les habitants avec le tourisme équitable

 

Le tourisme : catalyseur de paix

 

Pour que le tourisme devienne un véritable catalyseur de paix, il doit s’inscrire dans une démarche éthique et équilibrée. Cela implique de promouvoir le développement économique, le respect culturel, l’égalité sociale et la justice environnementale.

Le tourisme peut contribuer à encourager la paix, à condition qu’il contribue à un développement juste. Dans le cas contraire, la croissance du tourisme ne fait qu’aggraver les inégalités et exacerber les divisions !

En voici des exemples :

  • Des emplois décents pour sortir de la pauvreté

Le tourisme crée des opportunités économiques, en particulier dans les régions en développement. Lorsqu’il est pratiqué de manière équitable, il permet aux communautés locales de bénéficier directement des revenus générés.

> Pour aller plus loin lire l’article : Le tourisme équitable agit pour des emplois dignes et un travail décent

  • Favoriser le respect et la compréhension mutuels

Le tourisme équitable encourage la rencontre entre différentes cultures de manière respectueuse et équilibrée. En facilitant les échanges et les interactions, il contribue à déconstruire les préjugés et à renforcer le respect mutuel.

  • Promouvoir l’égalité et la justice sociale

Un tourisme équitable favorise l’inclusion sociale et l’égalité des chances. Il assure que les populations locales, y compris les groupes marginalisés, soient impliquées dans le développement touristique et en tirent profit. Le tourisme équitable offre une meilleure redistribution des bénéfices du tourisme.

  • Encourager la réconciliation et la coopération

Dans les régions touchées par des conflits, le tourisme peut devenir un facteur de réconciliation. Ces interactions peuvent renforcer les liens entre les différents acteurs du tourisme, créer des ponts entre des communautés parfois isolées et stimuler un dialogue constructif, élément clé pour maintenir la paix.

 

Et le label Tourisme Equitable ?

 

Le Label Tourisme Équitable promeut une vision humaniste du tourisme. Ce modèle place l’humain au centre de l’expérience de voyage, en prenant en compte à la fois les besoins et les aspirations des populations locales et des voyageurs. Il repose sur des valeurs fondamentales telles que le respect mutuel, l’équité et la solidarité, afin de favoriser des échanges enrichissants et équilibrés, créant ainsi les conditions d’un rapprochement authentique entre les peuples.

Pour aller plus loin lire l’article : Pourquoi partir avec une agence labellisée Tourisme Equitable ?

La paix n’est pas qu’une question internationale, elle est avant tout une question de justice sociale et d’accès équitable aux opportunités. En mettant l’accent sur les valeurs humaines, en contribuant à la réduction des inégalités et en instaurant les conditions de véritables rencontres, le tourisme équitable contribue à faire du voyage un facteur de paix durable.

 

Comment sont construits les séjours labellisés Tourisme Equitable ?

 

Dans cette vidéo partez à la rencontre des responsables d’agences, d’associations, des guides ou des membres des communautés locales au Maroc et au Pérou.

 

Le tourisme équitable et solidaire c’est avant tout une histoire de co-construction des voyages. Cela signifie s’accorder sur des pratiques et des valeurs communes telles que l’honnêteté et la solidarité. Les partenariats durables et solidaires reposent sur :

  • une rémunération et des prix justes
  • un partage des retombées économiques et sociales de l’activité touristique dans les communautés
  • un partenariat dans la durée entre les agences de voyages labellisées Tourisme Equitable et les partenaires dans les pays de destination.

Originalité du commerce équitable, l’opérateur touristique labellisé et ses partenaires locaux déterminent le prix des voyages de manière à dégager une marge affectée à un fonds de développement.

Le montant minimum est fonction de plusieurs paramètres fixés par le référentiel du Label Tourisme Equitable, entre 3% et 5 % du prix du séjour ( hors aérien).

Le fonctionnement du fonds est défini par l’opérateur avec les partenaires locaux, les projets sont identifiés par la population locale et sont menés par une organisation locale (association, ONG, comité villageois…).. Ils font l’objet d’un suivi et d’une évaluation par l’opérateur et son partenaire, afin d’assurer notamment l’équité et la transparence de la gestion des fonds.

Les projets financés sont très divers, dans les domaines de la santé, préservation de l’environnement, eau/assainissement, agriculture, santé, renforcement de l’autonomisation des femmes, soutien à l’entreprenariat…

 

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Le label Tourisme Equitable 
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Les agences de voyage labellisées 

Qu’est-ce qu’un prix juste ?

Avec la progression du commerce équitable, les consommateurs citoyens cherchent à mieux comprendre la portée de leurs actes lorsqu’ils achètent un produit ou un voyage issu du commerce équitable. Parce que le commerce équitable est souvent limité à son seul aspect économique, la principale question posée est celle du prix équitable. Comment est-il fixé ? Quelle est la part qui revient au producteur ou prestataire ? La rémunération des producteurs ou des personnes participant à l’accueil des voyageurs est-elle vraiment suffisante ?  Comment les professionnels du tourisme équitable et solidaire défendent-ils les « petits producteurs du tourisme » ?

 

Qu’est-ce qu’un prix juste ?

Equitables, concertées, équilibrées, justes sont autant d’adjectifs utilisés pour qualifier les rémunérations dans le secteur du tourisme équitable et solidaire.

Le principe du commerce équitable c’est que les prix doivent être rémunérateurs pour permettre au producteur, ou au prestataire, de vivre dignement et d’investir dans le renforcement de ses capacités et dans la transition écologique et sociale (le « fonds de développement » qui n’est pas du mécénat ou de la charité mais un effort financier réciproque du voyagiste et de son partenaire local, au moment de la négociation du prix de la prestation).

Le niveau de cette rémunération n’est effectivement pas simple à définir et dépendra du pays mais certains standards comme le salaire minimum ou les pratiques locales sont des sources d’informations utiles. C’est aussi la concertation avec les partenaires locaux qui permettra de définir une rémunération juste qui ne déstabilisera pas l’équilibre économique au sein des villages ou de la structure partenaire par une rémunération inappropriée, trop importante ou en dessous du niveau de vie.

Le prix juste, doit être aussi juste pour les voyageurs : il est donc négocié, dans le dialogue et le respect.

 

Les engagements du prix équitable 

Le commerce équitable attache une importance toute particulière à la rémunération des producteurs ou prestataire local de manière à ce que celle-ci leur permette de vivre dignement de leur travail. Mais la seule notion de niveau de prix n’est pas suffisante pour mesurer l’impact du tourisme équitable. Loin de se limiter aux seuls aspects économiques (rémunération, prix), le commerce équitable apporte un soutien plus global aux prestataires et aux organisations locales. Ainsi, un prix « juste » signifiera aussi :

  • Une relation commerciale durable qui garantit une stabilité des revenus, pour les séjours coconstruits avec leurs partenaires;
  • Le règlement à l’avance, avant l’arrivée des voyageurs ;
  • La sécurité de l’emploi et la formation. En effet, c’est grâce à un engagement dans la durée que les acteurs du tourisme équitable et solidaire peuvent accompagner leurs partenaires locaux dans l’amélioration continue de leurs compétences. Formations, échange de bonnes pratiques entre partenaires sont autant d’initiatives valorisées dans le référentiel du label Tourisme Equitable. Cette amélioration continue des pratiques est à la fois un gage de qualité des prestations pour les voyageurs mais permet aussi aux partenaires locaux de gagner en autonomie et de valoriser leur savoir-faire. Le renforcement de la qualité des prestations et des compétences permet ainsi aux personnes impliquées dans l’accueil des voyageurs de prétendre à une rémunération plus importante, de diversifier leurs revenus en proposant leurs services à d’autres acteurs et d’améliorer la gestion de leur activité principale, si elles en ont. Une étude d’impact réalisée par l’ATES entre 2017 et 2019 a par ailleurs mis en lumière des effets particulièrement notables sur les femmes impliquées dans l’activité touristique.
  • Des conditions de travail avec la formalisation des emplois pour garantir aux partenaires locaux l’accès aux dispositifs sociaux. Dans la majorité des pays il existe une législation du tourisme claire, encadrant certaines professions comme celles de guides, et des dispositifs de retraites et de sécurité sociale. Si ces dispositifs ne sont pas parfaits, s’engager pour le travail décent signifie aussi d’exiger la formalisation des emplois pour garantir aux partenaires locaux l’accès aux dispositifs sociaux.
  • Une négociation dans le dialogue et le respect : la fixation des prix résulte d’une négociation initiée à partir des éléments cités ci-dessus et dans une perspective d’économie solidaire ;

Et pour les voyageurs  ?

La transparence sur la répartition du prix du séjour, avec les prestataires mais aussi avec les clients, est un critère fondamental du Label Tourisme Equitable ! Tous les voyagistes labellisées Tourisme Equitable par l’ATES nous fournissent annuellement des données sur la répartition de leur chiffre d’affaires pour alimenter notre baromètre et les communiquent aussi auprès de leurs clients et partenaires.

Le voyageur doit avoir accès à cette information pour bien comprendre quelles sont les retombées économiques locales générées par son achat. La transparence doit donc s’accompagner de pédagogie, et fait partie de l’investissement remarquable des voyagistes équitables dans la relation et l’accompagnement de leurs partenaires locaux.

 

En savoir +

>10 questions que vous vous posez sur le label Tourisme Equitable

>Pourquoi partir avec une agence labellisée Tourisme Equitable

>Témoignages de voyageurs 

Destinations surprises pour des ados en voyage solidaire !

Cette année, ce ne sont pas une, ni deux… mais bien trois destinations inattendues que les jeunes voyageurs des colos Grandir Aventure ont eu la chance de découvrir lors de la colonie de vacances originale « Aventure en Terre Inconnue »

 

Une colo insolite et pleine de surprises

Préparatifs et suspense

Imaginez la scène : un groupe de jeunes prêts à partir… sans savoir où ils vont ! Les indices sont soigneusement cachés : des listes de bagages trompeuses et des yeux bandés jusqu’au moment de l’embarquement. Le suspense est à son comble. Alors, où ont-ils posé leurs valises ?

 

Maurice ET Rodrigues : un paradis terrestre et des tortues

  • Premier arrêt : L’île Maurice !

Le voyage débute sur l’île Maurice avant de se poursuivre à Rodrigues. Ces joyaux de l’océan Indien ont offert des paysages enchanteurs : plages de sable blanc, montagnes verdoyantes, lagons turquoise… Un véritable paradis sur Terre !

  • Découvertes et détente à Maurice

À leur arrivée, les aventuriers se dirigent vers la plage de Mon Choisy pour une baignade rafraîchissante et un smoothie à l’ananas glacé. De retour à l’auberge, un savoureux chicken masala les attend, suivi d’une soirée tranquille autour de jeux de société.

Le lendemain est chargé : visite du jardin des pamplemousses, escapade à Port-Louis, et détente sur la plage de Pereybere avec un coucher de soleil inoubliable.

  • Immersion à Rodrigues

Nouvelle surprise : Rodrigues ! Premier arrêt, la réserve de Grande Montagne pour découvrir la faune et la flore locales. Ensuite, direction la plage de Graviers pour un barbecue et une baignade vivifiante.

Les jours suivants sont consacrés au snorkeling dans les eaux cristallines, à la visite des îles de l’Hermitage et de l’île au Chat, et à l’exploration de la plage de Trou d’Argent avec un jeu de type Koh Lanta improvisé !

  • Engagement et Solidarité pour les tortues géantes

À Rodrigues, les jeunes découvrent une réserve pour les tortues géantes : pesée, marquage des carapaces, désherbage des enclos… et la contribution à la reforestation.

Le séjour se termine en beauté avec une visite de Port Mathurin, des achats de souvenirs, et une soirée festive rythmée par des danses traditionnelles et un dîner copieux.

 

Rwanda : une immersion au cœur de l’Afrique

  • Découverte du Rwanda

Le deuxième groupe a pris la direction du Rwanda, un « petit pays » au cœur de l’Afrique. Ce choix de destination a une signification particulière cette année, marquant les 30 ans du génocide. Ce voyage a été l’occasion pour les jeunes de découvrir un pays en pleine reconstruction, riche de culture et de paysages à couper le souffle.

  • Activités et détente au Lac Kivu

Durant leur séjour, les jeunes ont participé à un atelier de cuisine traditionnelle avec l’association Nyamirambo Women’s Center et exploré le quartier de Nyamirambo à Kigali. Une excursion au Lac Kivu leur a permis de découvrir ses paysages époustouflants et de profiter d’activités aquatiques.

  • Découverte de la Ville de Kibuye et Activités Communautaires

Extrait du blog : “En ce 6e jour d’aventure, la merveilleuse ville de Kibuye, située à l’ouest du pays, nous a ouvert ses portes ! Nous avons débuté la journée avec une balade en pirogue motorisée vers les îles sauvages de la ville. Parmi elles, l’île de Napoléon, avec ses nombreuses chauves-souris et un panorama évoquant les paysages d’Avatar, a été particulièrement impressionnante.

Après cette matinée riche en émotions, nous avons pris le temps de déguster un festin dans un cadre luxueux. Pour digérer, nous avons profité de la plage pour bronzer et tenter de couler Sylvain, notre animateur (sans succès, car il a une otite).

À 16h, nous avons visité une plantation de café au Rwanda, découvrant tout le processus de production et mettant à l’épreuve nos papilles avec le café local.”

  • Immersion culturelle et rencontres locales

Les aventuriers ont visité une ferme traditionnelle, participé à la traite des vaches et goûté du maïs grillé. Ils ont aussi eu la chance de se détendre aux sources chaudes et de découvrir la production de thé noir rwandais.

  • Ascension du Mont Bisoke et Rencontre avec les Singes Dorés

L’aventure a continué avec l’ascension du Mont Bisoke ! Après trois heures de montée intense, certains ont atteint le sommet. De retour, ils ont rencontré les singes dorés dans leur habitat naturel et visité le musée de Dian Fossey, pionnière de la protection des gorilles de montagne.

  • Exploration de la Faune Sauvage

Dans le parc, les secousses ont éveillé les aventuriers en quête de faune sauvage. Bien que les lions se soient faits discrets, les zèbres, antilopes, hippopotames, rhinocéros, éléphants, girafes (Sophiane et Sophie la girafe, le couple goal), et babouins ont été au rendez-vous. Sans oublier Pumba le phacochère.

Ces périples en terres inconnues ont permis à chacun de vivre des expériences uniques, d’élargir ses horizons et de repartir avec des souvenirs impérissables. Grandir Aventure continue de surprendre et d’émerveiller, année après année, en offrant des aventures hors du commun, où la découverte de soi et du monde reste la plus belle des récompenses !

>Découvrir les colonies de vacances de Grandir Aventure 

>Définition du tourisme équitable et solidaire 

Faire un don en voyage : bonne ou mauvaise idée ?

Etre un voyageur ou une voyageuse solidaire, ce n’est pas qu’une histoire de don ! 

 

Partir avec un opérateur labelisé Tourisme équitable, c’est la garantie d’un choix éthique et respectueux des hommes et femmes, de leur culture et de l’environnement.

C’est aussi faire le choix d’être solidaire.

La voyageuse ou le voyageur solidaire ( vous !)  devient un maillon de cette chaîne de solidarité en privilégiant le recours à des prestataires locaux lors de son voyage.

En effet, le tourisme équitable et solidaire garantit une rémunération juste et équilibrée de la communauté locale et plus particulièrement des personnes qui s’engagent pour participer aux activités de tourisme. Il s’agit en ce sens des guides, des familles hôtes, des chauffeurs, des coordinateurs locaux…Les intermédiaires sont réduits au maximum afin de pouvoir concentrer la juste rémunération des acteurs du tourisme vers l’amélioration des conditions de vie des locaux engagés.

De plus, une partie du prix du séjour ( au minimum 3 % du prix du séjour hors aérien) finance des projets de développement choisis et animés par les habitants, ou des actions de solidarité sur le territoire d’accueil. Ils font l’objet d’un suivi et d’une évaluation par l’opérateur et son partenaire, afin d’assurer notamment l’équité et la transparence de la gestion des fonds.

Les projets financés sont très divers, dans les domaines de la santé, préservation de l’environnement, eau/assainissement, agriculture, santé, enpowerment des femmes, soutien à l’entreprenariat…

Ces actions et projets visent à améliorer les conditions de vie de celles et ceux qui accueillent les voyageuses et voyageurs partout dans le monde et plus largement de leurs communautés.

Pour vous permettre de mesurer l’impact positif de votre voyage équitable et solidaire, au cours de votre voyage avec une agence labellisée, vous aurez parfois la possibilité de visiter une action solidaire. Une occasion de rencontrer et échanger avec la population locale.

 

Le don matériel ou financier

 

Sauf cas particuliers (demandes précises des partenaires locaux des agences de voyages) les dons matériels sont en général pas conseillés. Bien souvent, les opérateurs privilégient les achats sur place pour des raisons logistiques, économiques et écologiques pour être au plus près des besoins de leurs partenaires.

Grandir Aventure, voyagiste labellisé explique : « les distributions non encadrées de jouets, vêtements, cahiers, stylos ou autres peuvent entraîner des querelles, d’autres sollicitations et créer à terme des dépendances et des trafics de revente organisés. Certains enfants ne vont pas à l’école pour attendre sur les routes touristiques que les voyageurs fassent des “dons” (parfois à travers les fenêtres des véhicules). »

En ce qui concerne les dons financiers, vous pouvez en parler avec l’agence avec laquelle vous souhaitez partir.

Grandir Aventure au sein de la Fédération Grandira par exemple, propose de faire un don à l’association de solidarité internationale « Grandir Ailleurs » , dont les projets sont connectés afin de soutenir les activités vitales de l’association et soutenir des projets liées à la protection de l’enfance à Madagascar.

 

Discuter avec votre agence de voyage avant le départ

 

Vous l’aurez compris, si vous souhaitez faire un don pendant votre voyage, il est préférable d’en discuter avec votre agence de voyage avant de partir. Elle pourra vous conseiller sur la façon la plus responsable de faire un don et qui sera bénéfique pour les communautés locales.

Bien sûr, si vous souhaitez apporter une petite attention, par exemple un produit de votre région, cela est tout à fait possible et vous pourrez partager un moment de convivialité avec vos hôtes.

 

 

 

En savoir + sur le fonds de développement

10 questions que vous vous posez sur le label Tourisme Equitable

Tous les voyages équitables et solidaires

 

Le fonds de développement : une originalité du tourisme équitable et solidaire

Le tourisme équitable a pour objectif un développement durable et équilibré des territoires, de manière directe à travers l’activité touristique, et de manière indirecte à travers le financement d’un fonds de développement dédié à des projets d’intérêt général.

 

Le fonds de développement : comment cela fonctionne ? 

Le fonds de développement participe au financement de projets locaux répondant à l’intérêt collectif. Le montant minimum est fonction de plusieurs paramètres fixés par le référentiel du Label Tourisme Equitable, entre 3% et 5 % du prix du séjour ( hors aérien). La plupart des opérateurs labellisés ( voyagistes) vont au-delà du minimum requis.

En 2022, le fonds de développement représentait ainsi en moyenne 4,5% du prix des séjours (hors-aérien) vendus par les opérateurs labellisés et 107 900€ dédiés aux projets du fonds de développement. ( Données 2023 en cours de collecte).

Le fonctionnement du fonds est défini par l’opérateur avec les partenaires locaux, les projets sont identifiés par la population locale et sont menés par une organisation locale (association, ONG, comité villageois…).. Ils font l’objet d’un suivi et d’une évaluation par l’opérateur et son partenaire, afin d’assurer notamment l’équité et la transparence de la gestion des fonds.

Les projets financés sont très divers, dans les domaines de la santé, préservation de l’environnement, eau/assainissement, agriculture, santé, enpowerment des femmes, soutien à l’entreprenariat…voici quelques exemples :

  • gestion des déchets au Mexique
  • reconstruction après le séisme de 2015 au Népal ou de 2023 au Maroc,
  • formation au tourisme équestre pour les guides en Ouzbékistan,
  • financement de plantations de pommiers sur une parcelle communale, au bénéfice de l’école élémentaire locale en France.

 

Les rôles et objectifs du fonds de développement

Le fonds de développement permet de renforcer les capacités d’organisation collective de prestataires locaux de tourisme équitable : les projets sont décidés et gérés par les organisations de prestataires.

Les projets collectifs financés par le fonds de développement ont pour objectif de générer des impacts positifs au niveau local, directement pour la communauté qui accueille les voyageurs.

A noter, les actions solidaires menées bénéficient certes aux populations impliquées dans l’activité touristique mais profitent aussi à l’ensemble de la communauté. Le soutien scolaire, du matériel pour les écoliers ou un poste de santé améliorent les conditions de vie du village tout entier et bien au-delà des femmes et hommes impliqués dans l’activité touristique. L’impact est bien plus grand et rayonne !

Ces actions et projets vous l’auriez compris visent à améliorer les conditions de vie de celles et ceux qui accueillent les voyageuses et voyageurs partout dans le monde et plus largement de leurs communautés.

Important :  le fonds de développement dans le tourisme équitable n’est pas du mécénat d’entreprise, ni une aide humanitaire. Ce n’est pas non plus une  » compensation carbone », même si certaines actions financées contribuent de fait à la préservation de l’environnement et à la solidarité climatique. 

Pour vous permettre de mesurer l’impact positif de votre voyage équitable et solidaire, au cours de votre voyage avec une agence labellisée, vous aurez parfois la possibilité de visiter une action solidaire (mais pas de participer activement au projet). Une occasion de rencontrer et échanger avec la population locale. Il y a un lien géographique entre la destination de votre voyage et l’affectation du fonds de développement : un voyage au Tanzanie finance une action solidaire en Tanzanie !

 

 

 

>Découvrir les projets solidaires soutenus ces dernières années

>Tourisme humanitaire et tourisme solidaire, quelle différence ?

>Définition du tourisme équitable et solidaire

Favoriser l’égalité des genres grâce au tourisme équitable et solidaire

« En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030, intitulé « Agenda 2030 ». C’est un plan d’action pour l’humanité, la planète et la prospérité. Il porte une vision de transformation de notre monde en renforçant la paix, en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable. »

         Extrait de la page dédiée à l’Agenda 2030 en France 

 

Avec ses 17 Objectifs de développement durable et 169 cibles (ou sous-objectifs), l’Agenda 2023 dessine une feuille de route détaillée et couvrant pratiquement toutes les questions de société.

 

Objectif 5  – Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et filles

Les organisations internationales et les ONG sont formelles : sans égalité entre les femmes et les hommes, il n’y aura pas de développement durable des sociétés. Pour l’ONU, « L’égalité des sexes n’est pas seulement un droit fondamental de la personne, mais aussi un fondement nécessaire pour l’instauration d’un monde pacifique, prospère et durable. ».

Certes, des progrès ont été faits. L’égalité des sexes dans l’enseignement primaire a été atteint dans 75% des pays en développement par exemple, 143 pays ont inscrit le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes dans leurs constitutions respectives, et certains pays comme le Rwanda ont même une majorité de femmes au parlement . Selon l’Union interparlementaire, la proportion des femmes au parlement a continué d’augmenter à travers le monde, même si la croissance reste lente. En 2021, la représentation des femmes dans les parlements nationaux est passée à 25 pour cent contre 24,3 % en 2018.Des disparités énormes entre les sexes persistent en particulier dans les domaines économiques et politiques. Malgré les progrès réalisés au fil des décennies, les femmes sur le marché du travail gagnent en moyenne 20 pour cent de moins que les hommes.

Mais, la situation reste globalement insatisfaisante, notamment dans l’industrie du tourisme où les femmes souffrent des conditions de travail plus précaires que les hommes et ou l’égalité est loin d’être atteinte. A la lumière des connections entre développement durable des sociétés et égalité des genres, L’atteinte de l’ODD 5 « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles » semble alors prioritaire.

Le développement d’un tourisme équitable et solidaire est aujourd’hui une alternative pérenne pour promouvoir l’égalité des genres. Inclusifs et durables par essence, la réussite de nombreux projets construits avec ou par des femmes prouvent que le tourisme équitable et solidaire est un véritable vecteur d’égalité et de développement pour tous.

 

Le saviez-vous ?

  • Les femmes représentent la majorité de la main-d’œuvre touristique à l’échelle mondiale
  • Les femmes  sont surreprésentées dans les postes les moins qualifiés et recevant les salaires les plus bas.
  • Les femmes accomplissent beaucoup de travail non rémunéré au sein des entreprises touristiques familiales

 

Les femmes dans le tourisme, une main d’œuvre précaire

Les inégalités entre les genres dans le monde du travail est une réalité frappante qui ne doit pas seulement être réduite aux inégalités salariales. En effet, si les femmes continuent à gagner entre 30 et 10% de moins que leurs homologues masculins selon les pays, elles sont aussi plus durement touchées par des conditions de travail difficiles et la précarité de l’emploi.

Cette situation est particulièrement criante dans le secteur du tourisme, durement marquée par ces inégalités des genres. Bien que les femmes représentent 2/3 de la main d’œuvre dans ce secteur, elles sont surreprésentées dans les postes précaires, souvent informels et peu d’entre elles atteignent les postes à responsabilité. Plusieurs études sur les inégalités femmes/hommes dans le secteur du tourisme pointent aussi du doigt la stéréotypisation forte des emplois, les femmes étant plus généralement cataloguées à des postes d’accueil, de nettoyage quand les hommes accèdent plus facilement à des postes de guides, de manager d’hôtel ou de restaurant ou encore de technicien.

Pourtant, le tourisme peut être un formidable vecteur d’autonomisation, grâce notamment à l’entrepreneuriat féminin, deux fois plus dynamique que dans d’autres secteurs.

Dans la seconde édition du rapport mondial sur les femmes dans le tourisme parue en 2019, on note que les femmes tirent parti du potentiel du tourisme, qui leur permet d’acquérir une indépendance financière et combattre les stéréotypes et monter leur propre activité. Le tourisme offre davantage de possibilités en matière d’entrepreunariat des femmes que le reste de l’économie et les politiques de tourisme font une place de plus en plus importante à l’égalité des sexes.

Les études montrent aussi que de plus en plus de femmes bousculent les stéréotypes sexistes dans le secteur. Au Maroc, pour la première fois, des femmes ont obtenu une licence pour être guide touristique. Au Royaume-Uni, une compagnie aérienne a multiplié par deux le nombre de femmes pilotes qu’elle emploie. En Ouganda, l’Association des hôteliers est dirigée par sa première Présidente, Jean Byamugisha.

Ce ne sont que quelques exemples mais qui, pris ensemble, représentent une tendance croissante dans le monde.

Par ailleurs, le rapport dit aussi que la technologie est un facteur important d’émancipation, en élargissant les possibilités de formations pour les femmes et en stimulant l’entrepreunariat grâce à un accès facilité au marché du tourisme.

Le tourisme durable, équitable, communautaire, est aussi identifié comme un levier d’autonomisation. Grâce à des partenariats sur la durée et une attention particulière donnée à la formation des acteurs locaux, le tourisme alternatif permet aux femmes de renforcer leurs compétences, au-delà de leur rôle traditionnel d’accueil des voyageurs.

( Source : Rapport mondial sur les femmes dans le tourisme, deuxième édition

 

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a commenté les conclusions du rapport en ces termes :

« Le tourisme est à la pointe de l’autonomisation des femmes partout dans le monde ». « L’OMT est résolument attachée à œuvrer en faveur de l’objectif 5 des objectifs de développement durable énoncés par les Nations Unies – l’autonomisation des femmes et des filles – et à veiller à ce que le tourisme continue d’être en première ligne des efforts pour l’égalité des sexes. »

 

 

Pour aller plus loin :

Tourisme & Autonomisation des femmes – OMT 

Rapport mondial sur les femmes dans le tourisme, deuxième édition – 2019

Pour de belles rencontres, voici quelques phrases simples en Malgache avant votre voyage à Mada !

À Madagascar, vous n’aurez normalement pas trop de difficultés à échanger avec la population. Beaucoup de personnes connaissent les bases du Français ou sont même bilingue. Et si besoin, votre guide sera présent pour traduire.

Malgré tout, nous vous conseillons d’apprendre quelques phrases simples en malgache.

Faites l’effort d’apprendre à dire « bonjour » (salama), « merci » (misaotra) ou encore « au revoir » (veloma) : cela vous permettra de créer un lien différent avec les habitants.

Vous verrez, cela vous permettra de créer un lien différent avec les habitants qui apprécieront réellement votre effort pour communiquer dans la langue du pays ! Ils seront parfois même surpris car ce n’est pas malheureusement pas toujours courant chez les voyageurs.

Apprendre le malgache en vidéo

Voici quelques expressions simples en vidéo :

 

Une langue poétique

La langue malgache (ou malagasy) peut impressionner, mais derrière ses longs mots se cache beaucoup de poésie. Par exemple, « soleil » se dit Masoandro, qui peut se traduire littéralement par œil (maso) du jour (andro). N’hésitez pas à en discuter avec les Malgaches que vous allez rencontrer, et leur demander la signification de leur prénom.

Négocier

Négocier est très courant à Madagascar. Avec l’aide de votre guide, essayez de négocier en malgache – toujours avec le sourire ! – cela deviendra un vrai moment d’échange qui peut se pratiquer avec humour.

> À vous de savoir quand vous arrêter dans cette démarche : gardez en tête qu’une différence de quelques centimes pour vous, peut être non négligeable pour la personne en face. Essayez de tirer un prix juste de vos échanges, et même si vous payez un peu plus cher que les Malgaches, ne prenez pas ça comme une arnaque, gardez le sourire et dites-vous que c’est une bonne journée pour le vendeur ou la vendeuse !

L’immersion dans un pays passe aussi par la langue, qui en dit beaucoup sur une culture ! Pour de belles rencontres et une immersion culturelle, penser à apprendre quelques mots 🙂

 

Des colonies de vacances solidaires ? (vidéo)

Chez Grandir Aventure, nous sommes convaincus que les voyages ont un rôle fort à jouer chez les jeunes. Oui, mais pas n’importe comment !

Notre vocation ? Faire voyager les jeunes autrement, leur faire vivre une expérience unique, où les rencontres humaines et le respect des autres sont au cœur du voyage !

Nous construisons nos colonies de vacances solidaires autour de 3 thématiques :

  • Immersion : la rencontre au cœur du voyage
  • Nature : spécial faune et flore
  • Aventure : découverte et exploration

Lors de nos colonies de vacances solidaires, les jeunes peuvent participer à des projets participatifs, au sein d’une association ou en immersion dans un village. Ils vivent ainsi de vrais moments d’échange, tout en profitant de temps de détente et d’Aventure.

Nous avons à cœur depuis maintenant presque deux décennies de proposer des séjours citoyens qui vont les sensibiliser aux particularités du monde. Tout cela doit se faire naturellement, via des temps de sensibilisation mais aussi des rencontres, des discussions informelles… car oui, une colo, ça reste du plaisir : avant tout, on S’AMUSE et on PROFITE !

Et pour chaque séjour, 5% du prix est reversé à notre fonds de développement pour les projets sociaux et environnementaux dans les pays visités.

> Découvrez vite les colos Grandir Aventure ! <

Découvrez notre nouveau site web !

En 2021, nous avons souhaité refondre notre site internet, afin de le rendre plus lisible et plus agréable et mettre un véritable coup de projecteur sur les offres labélisées en France.

 

Les opérateurs labélisés par l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (ATES) vous font voyager à travers plus de 50 pays ! 

 

En famille, entre amis ou en groupe, en France ou à l’autre bout du monde, vous trouverez la formule de voyage ou l’activité qui vous convient : trek et rando, séjour détente et culturel, à pied ou à vélo, en immersion, expériences exclusives ou insolites…il y en a pour toutes les envies !

Retrouvez sur le site plus de 270 séjours et activités labélisées tourisme équitable en France et à l’autre bout du monde.

Un séjour vous plait ? N’hésitez pas à prendre contact directement avec nos opérateurs labélisés, vos contacts privilégiés et véritables experts des destinations pour échanger sur votre projet de voyage.

L’assurance d’une expérience unique d’activité ou de voyage, 100% équitable, qui respecte les hommes, leur culture et leur environnement.

 

Le tourisme équitable en France ? Oui, c’est possible !

 

Vous souhaitez découvrir ou redécouvrir une région en France, n’hésitez plus. Retrouvez sur notre site une vingtaine d’offres en France : randonnée en Ardèche, Via Rhôna de Vienne en Avignon, découverte de la Corse aux côtés des artisans ou de l’Alsace au cœur des vignobles… il y en a pour tous les goûts.

 

Voir toutes les offres en France

 

Belle découverte !

 

 

Comment voyager en temps de Covid ?

Du fait de la circulation du virus de COVID-19 et de ses variants qui demeure active toute entrée en France et toute sortie de notre territoire est encadrée.

Depuis le 9 juin 2021, dans le cadre de la stratégie de réouverture des frontières françaises et du décret du 7 juin 2021, une classification des pays/territoires est définie et régulièrement actualisée par le gouvernement en fonction de la situation sanitaire.

 

Dans quelles destinations est-il possible de voyager ?

 

Il est désormais possible de se rendre dans de nombreuses destinations dans le monde, c’est une bonne nouvelle pour tous les voyageurs !

A ce jour la classification est la suivante :

  • Pays/territoires « verts » : pays/territoires dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.
  • Pays/territoires « orange » : pays/territoires dans lesquels on observe une circulation active du virus dans des proportions maîtrisées. Il s’agit de tous les pays/territoires n’étant pas inclus dans les listes des pays/territoires « verts » et « rouges ».
  • Pays/territoires « rouges » : pays/territoires dans lesquels une circulation active du virus est observée avec une présence de variants préoccupants.

Nous vous invitons à consulter les informations et la carte mise à jour régulièrement du Ministère des Affaires Etrangères : ICI

 

Où partir prochainement ?

Découvrez quelques idées de destinations où voyager dans les prochaines semaines ou les prochains mois ! Ceci est une liste indicative, elle sera amenée à évoluer régulièrement.

 

Voyager en France

Retrouvez des séjours authentiques dans différentes régions de France : en Bretagne, en Occitanie, en Ariège, en Corse, en Alsace… La France regorge de lieux encore isolés et jouissant d’une biodiversité et d’un écosystème incroyable. Et puis finalement, la rencontre ne commence t-elle pas chez soi ? N’hésitez plus !

>Découvrez les séjours en France

Voyager en Europe

Il est désormais possible de voyager en Europe avec le pass sanitaire Européen, entré en vigueur début juillet. Il permet de circuler sans quarantaine si l’on est vacciné avec l’un des vaccins autorisés dans l’UE, testé négatif ou guéri… Cependant, les exceptions sont nombreuses et conditions de voyages sont amenées à varier rapidement. Veillez donc à vérifier les informations sur les sites officiels avant votre départ.

Les destinations proposées sont : le Portugal, la Crète et l’Albanie.

 

Voyager ailleurs dans le monde

Il est tout à fait possible de voyager en Afrique notamment au Kenya, en Tanzanie ou au Cap-VertL’Equateur et le Kirghizistan sont également des destinations proposées.

Nous vous invitons à vous renseigner sur les règles du pays de destination avant votre départ. En effet, les conditions d’entrée diffèrent selon les pays et peuvent rapidement changer.

 

Quelles assurances pour réserver votre séjour et voyager sereinement ?

Réservez l’esprit léger ! L’assurance Covid-19 est disponible pour tous les voyageurs qui le souhaitent. Les opérateurs proposent deux formules d’assurances facultatives qui vous offrent une couverture avant, pendant, et après le séjour en cas de problème lié à la Covid-19. Renseignez-vous directement auprès d’eux pour en savoir plus.

Et sur place ? Lors de votre séjour les mesures sanitaires telles qu’elles sont en vigueur en France seront à respecter pour assurer la sécurité de chacun, des voyageurs comme de vos hôtes : port du masque, lavage régulier des mains, distanciation physique lorsque cela est possible…

 

N’attendez plus pour réserver votre prochaine aventure ! Les opérateurs labélisés par l’ATES, sont à votre disposition pour vous accompagner dans la préparation de votre projet de voyage et répondre à vos questions, vous pouvez les contacter directement via les fiches séjours.

> Voir tous les séjours ici 

 

 

Consultation nationale sur le tourisme responsable en France

Lancement d'une consultation citoyenne sur le tourisme responsable 

 

A l’initiative d’un collectif de membres du Comité de filière tourisme dont Atout France, la FNHPA, la Banque des territoires, ADN tourisme, Acteurs du tourisme durable, Teragir, avec l’appui du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, est lancée une consultation citoyenne en ligne sur le thème du tourisme responsable. Elle bénéficie également du partenariat de l’Alliance France tourisme, du réseau Agir pour un tourisme responsable, du syndicat des Entreprises du voyages, d’Huttopia et de l’Association pour le tourisme équitable et solidaire.

Du 10 mai au 20 juin 2021, les citoyens sont invités à répondre à la question générale : « Comment agir pour un tourisme plus responsable en France ? » en proposant des actions concrètes sur lesquelles doivent agir prioritairement les acteurs du tourisme français pour rendre cette industrie à la fois plus durable et responsable au niveau national et à l’échelle de tous les territoires et filières touristiques. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des réflexions menées au sein du Comité de filière tourisme présidé par Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, de la Francophonie et du tourisme qui réunit les principaux acteurs du secteur afin de proposer une stratégie nationale de développement durable.

« L’industrie du tourisme est l’un des secteurs les plus bouleversés par la crise sanitaire. Le développement durable du tourisme doit être notre réponse face à celle-ci notamment dans un environnement international de reprise très concurrentiel. Il offre des opportunités de croissance verte permettant de préserver et de développer l’écosystème touristique. La France en tant que première destination touristique internationale entend conserver cette place en proposant une offre d’excellence et durable. » Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, de la Francophonie et du tourisme auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

A l’heure donc de la relance et de la reprise des mobilités domestique et internationale, l'industrie du tourisme doit faire face à des défis majeurs de recherche et de construction de nouveaux équilibres.

 

> Pour proposer vos idées et voter pour celles des autres, voici le lien de la consultation : https://bit.ly/3wjytxb

 

 

La solidarité internationale en temps de crise sanitaire

 

L’association Futur Au Présent (FAP) est une association de solidarité internationale créée en 2012 par des travailleurs   sociaux sénégalais et français. Elle a pour objectif d'agir au profit des populations les plus vulnérables en France et à   l'étranger.

 

 

 

 

Depuis 2012, l'association a créé des programmes sociaux à destination des enfants en situation de danger, dans la ville de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal. Elle y construit des programmes sociaux contre la pauvreté, préparés en amont par des travaux de recherche et que des   activités économiques tendent à autofinancer. Elle vise aujourd’hui à répliquer cette action, qui a fait ses preuves   localement, sur d’autres territoires en Afrique et en Europe, afin de lutter contre la pauvreté selon une approche qui   prend en compte la dimension globale du phénomène.

 

Parmi ses activités de développement économique, Futur Au Présent a créé l’agence de tourisme solidaire Casamance Au Présent en 2015 dont 100% des bénéfices sont reversés à ses programmes sociaux.

 

Futur au Présent International est membre associé de l’ATES depuis 2016. Entretien avec son Délégué Général, Jean-Claude Mas.

 

Comment avez-vous dû adapter vos activités ces derniers mois en France et au Sénégal ? 

Jean-Claude Mas : " En France, nous avons été amenés à suspendre certaines activités de terrain durant le premier confinement : actions de sensibilisation, interventions sociales dans le cadre d’un projet d’échanges et de coopération avec des partenaires accompagnant des mineurs non accompagnés ouest-africains (projet Passer’Aile). Les interventions sociales ont pu reprendre ensuite, et se poursuivent, avec quelques aménagements, lors de ce deuxième confinement.

Au Sénégal, certains programmes ont été interrompus comme celui consistant à assurer un accompagnement social aux personnes détenues dans plusieurs établissements pénitentiaires du pays. La reprise est en cours, moyennant là-aussi quelques aménagements pour préserver la santé de tous et toutes, en lien avec les autorités administratives.

Pour prendre un autre exemple, la fermeture temporaire de notre Maison de l’Éducation à Ziguinchor (programme de prévention du travail forcé par l’accompagnement à la scolarité et l’autonomisation de filles issues de familles pauvres) a été l’occasion d’inventer de nouveaux modes d’intervention et outils pédagogiques : enseignement à distance via la diffusion de leçons sur une chaîne de télévision locale, encadrement à domicile assuré par les enseignants, kits de loisir pour occuper et maintenir les enfants à domicile en toute sécurité.
 

Quelles sont les actions menées en ce moment ? Est-ce qu’on peut dire qu’elles sont encore plus essentielles dans le contexte actuel ? 

JMC : "Pour ne s’en tenir qu’au Sénégal, la plupart des activités sont menées (protection de l’enfance, employabilité des jeunes les plus éloignés de l’emploi…) ou sur le point de reprendre (action en milieu carcéral). Notre activité de tourisme équitable et solidaire est par contre à l’arrêt pour l’instant.

Il est crucial, compte tenu de la situation sociale des personnes que nous accompagnons, que toutes les activités puissent se réaliser car elles contribuent, pour la plupart, à assurer un accès effectif aux droits fondamentaux de chacune d’entre elles. Ne pas mener ces activités peut signifier, à très court terme, une aggravation de leur situation."

 

Comment préparez -vous l’année 2021 ? 

JMC : "Pour certains de nos programmes, nous envisageons plusieurs scénarii prenant en compte les aléas de l’évolution de la pandémie et ses effets sur l’opérationnalité des activités. Nous sommes plus confiants pour nos actions au Sénégal, hormis l’activité de tourisme équitable et solidaire. "

 

Y-a-t-il de nouveaux projets/besoins qui ont émergé avec la crise ? 

JMC: " Dans le champ de la protection de l’enfance et de l’accompagnement à la scolarité par exemple, nous avons constaté, malgré les actions éducatives alternatives ou aménagées que nous avons pu mettre en place, une baisse du niveau scolaire et des apprentissages, sur lequel nous allons devoir travailler spécifiquement.

Plus globalement, cette crise nous fait prendre conscience, s’il en était besoin, que l’aggravation des situations des personnes déjà précarisées peut subvenir à tout moment, à la faveur d’événements qui nous dépassent. Nous devrons par conséquent penser des programmes sociaux qui soient capables de s’adapter à un environnement susceptible d’évoluer très rapidement."

 

Malgré ce contexte difficile, y a-t-il des aspects positifs qui en ressortent ? 

JMC: "Le principal aspect positif résulte de la forte motivation et mobilisation des équipes pour essayer de trouver des solutions et maintenir un accompagnement de qualité. Les contextes difficiles permettent aussi, fort heureusement, de renforcer les solidarités et l’action collective."

 

> En savoir plus sur FAP et ses activités 

> Découvrez d'autres initiatives solidaires 

ESS & Tourisme

L’ESS :  qu’est ce que c’est ?

 

L'économie sociale regroupe principalement trois familles : mutuelles, coopératives, associations auxquelles s'ajoutent les "marges" (comité d'entreprise et d'établissement, caisse d'épargne et de prévoyance, organisations culturelles, etc.).

L'économie solidaire est, quant à elle, une forme émergente de l'économie sociale axée vers les initiatives de développement local, de réinsertion et de lutte contre l'exclusion.

L'économie sociale et l'économie solidaire placent donc l'Homme au cœur de leurs préoccupations, que leurs projets soient d'économie marchande ou non-marchande.
 

La loi du 31 juillet 2014 définit l'économie sociale et solidaire comme un mode d'entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l'activité humaine, auquel adhèrent des personnes morales de droit privé qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :

  • Un but autre que le seul partage des bénéfices

             Cette formulation permet d'intégrer des entités aussi différentes que des sociétés commerciales ou des fondations.

  • Une gouvernance démocratique

             Le mode de gouvernance est défini et organisé par les statuts. Il prévoit l'information et la participation (dont l'expression n'est pas seulement liée à leur apport en capital               ou au montant de leur contribution financière) des associés, des salariés et des parties prenantes aux réalisations de l'entreprise.

  • Une lucrativité limitée

             Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l'objectif de maintien ou de développement de l'activité de l'entreprise et les réserves obligatoires constituées sont             impartageables et ne peuvent pas être distribuées. Cela permet de limiter la spéculation sur le capital et les parts sociales et d'assurer la finalité sociale de l'entreprise.

Mais les statuts peuvent prévoir des dérogations pour permettre à l'assemblée générale de voter l'incorporation au capital des sommes prélevées sur les réserves (ce qui augmente la valeur des parts sociales) ou de procéder à des distributions de parts gratuites. La loi prévoit des limites à cette incorporation.

Le respect des trois conditions liées à la finalité, à la gouvernance et à la lucrativité permet de réunir des entreprises aux statuts juridiques hétérogènes dont la finalité, le mode d'organisation ou le fonctionnement se différencient du modèle classique.

Les acteurs du tourisme équitable et solidaires et l’ESS

 

Les structures membre et labellisés par l’ATES, appliquent les principes de l’économie sociale et solidaire (ESS). Grâce à un fonctionnement collectif, juste et démocratique, les bénéfices générés par celles-ci sont réinvestis en priorité dans des projets d'utilité sociale.

Par ailleurs, les acteurs du tourisme équitable et solidaire, par leur choix de gouvernance, font partie intégrante de l'ESS et allient ainsi performance économique et utilité sociale, la dimension économique et sociale dans le tourisme solidaire, c'est aussi la garantie d'une relation transparente entre le voyageur et l’opérateur touristique.

L'économie sociale et solidaire (ESS) défend une manière d'entreprendre innovante, axée sur les profits sociaux (insertion par l'activité économique, développement durable, mutualisation de services et de moyens…) plus que sur les seuls profits économiques. Ainsi l'économie redevient un moyen d'agir au service de la société et non l'inverse !

 

> En savoir plus sur l'ESS 

> Le mois de L'ESS

> En savoir plus sur le Tourisme équitable et solidaire 

 

La Bretagne accueille un programme pilote de déploiement du label Tourisme Équitable

Première initiative de ce type en France, Fair Breizh a pour mission de faire émerger, accompagner, structurer et valoriser l'offre de tourisme équitable en Bretagne. Il constitue une opportunité pour toute agence réceptive, Office de tourisme producteur et association de tourisme qui souhaite développer son activité dans le sens d’une démarche environnementale forte et d’un tourisme plus équitable.

Mis en œuvre et coordonné par l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (ATES), Fair Breizh s’inscrit dans la suite logique des accompagnements déjà financés par la Direction régionale Bretagne de l’ADEME pour les opérateurs touristiques et dans le cadre de l’action de promotion et de soutien des initiatives de tourisme durable du Comité régional de Tourisme.

 

Un programme en plusieurs étapes

De fin septembre à fin novembre 2020, une étude sera réalisée pour mesurer l’état d’avancement des opérateurs sur les questions de tourisme équitable et sur l’adaptation de leur activité au changement climatique. Forte des recommandations qui émaneront de cette étude, l’ATES construira un programme de sensibilisation des professionnels et une offre d’accompagnement personnalisé des structures volontaires vers la labellisation Tourisme Équitable qui se poursuivra de janvier à décembre 2021.

Tout au long de la mise en œuvre du programme, l’ATES, l’ADEME Bretagne et le CRT Bretagne seront accompagnés par l’UNAT Bretagne, Offices de tourisme de Bretagne et la Fédération du voyage réceptif en Bretagne pour œuvrer au plus près des besoins des opérateurs, et une communication régulière permettra de faire état des différentes étapes de ce programme.

 > Document de présentation 

> Vidéo de présentation 

 

Le programme Fair Breizh est financé par l'ADEME 

 

A propos : 

A propos du label Tourisme Équitable : L’ATES pilote le label Tourisme Équitable, reconnu en 2019 par le guide international des labels de commerce équitable. Fin 2019, l’ATES a adapté son label, jusqu’alors international, aux métiers de l’accueil touristique en France pour valoriser les démarches de tourisme équitable en France, à savoir celles qui combinent engagements environnementaux, sociaux, économiques et sociétaux vertueux

A propos de l’ADEME : L’ADEME – l’Agence de la transition écologique -, est résolument engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources. L’ADEME mobilise notamment les acteurs économiques et les territoires, leur donne les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse. Dans tous les domaines – énergie, air, économie circulaire, alimentation, déchets, sols… – L’ADEME conseille, facilite et aide au financement de nombreux projets, de la recherche jusqu’au partage des solutions. L’ADEME est un établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

 

Culture Contact, à l’origine de plusieurs initiatives positives !

Une cagnotte solidaire

 

La crise de la Covid-19 a donné un coup d’arrêt aux voyages, mais le CA de Culture Contact a décidé d’agir autrement !

Ils ont rapidement imaginé comment les aider les communautés avec lesquelles ils ont établi des liens humains forts au fil des ans, et qui étaient en danger pendant le confinement, ayant souvent de fortes baisses de revenus. Ils ont alors lancé une cagnotte solidaire. Ils y ont ajouté la part de bénéfices de leurs voyages qu’ils reversent systématiquement chaque année aux communautés pour des projets liés à l’éducation, la santé, l’environnement…

L’aide qu’ils ont apporté est non négligeable (supérieure à 30 000 €) et sans reprise des voyages dans l’immédiat, c’est l’agence Culture Contact qui s’est ensuite trouvée confrontée à un problème économique : il faut payer les charges et le loyer.

 

Artistes et artisans locaux valorisés

 

Et pour rebondir, le Directeur et la Présidente de Culture Contact sont allés à la rencontre d’artistes, artisans créateurs locaux en vallée d’Hérault et sur le plateau du Larzac, pour leur proposer d’exposer et de vendre leurs œuvres dans l’agence, idéalement située à Gignac.

Tout l’été, le local s’est transformé en galerie d’art, exposant des émaux, des savons artisanaux, des peintures et des objets artisanaux, créés pour le plaisir des yeux avec la particularité d’être tous écoresponsables. Ils ont également pu installer quelques tables pour servir des boissons fraîches sans alcool, réalisées avec des fruits bios de producteurs locaux.

 

Et pour la suite ?

 

L’exposition et la vente de produits locaux sera pérennisée. Elle a créé une véritable dynamique au niveau de l’agence, et a permis de nombreux échanges et de faire découvrir les séjours proposés par Culture Contact aux clients qui étaient juste de passage pour boire un thé ou une citronnade !

De plus, cet été, Culture Contact a ouvert deux routes d’une semaine en France, une en Occitanie et l’autre en Provence, en immersion avec la population locale, ceci grâce aux réseaux locaux.

Dans l’impossibilité pour l’instant de voyager physiquement en Amérique du Sud, l’agence a imaginé une forme innovante de ‘voyage équitable’ et de rencontres interculturelles et conviviales pour ses voyageurs. Elle leur propose de rencontrer les partenaires locaux le temps d’une rencontre virtuelle. Une façon aussi de rester en contact et vivre des moments d’émotion.

 

Le label Tourisme Équitable® se réinvente !

 

Un label pour tous les acteurs du tourisme

 

Le label créé en 2014 et porté par l’ATES se réinvente et change de nom pour devenir le label Tourisme Équitable®.

Jusqu’alors réservé aux voyagistes, et plus récemment depuis début 2020 aux acteurs du tourisme en France, le label Tourisme Équitable® est maintenant accessible sans condition d'adhésion préalable à l'ATES aux professionnels engagés dans une démarche éthique, responsable et solidaire qui souhaitent valoriser tout ou partie de leur offre de séjours, d’activité ou d’accueil.

Il s’adresse aux voyagistes spécialisés et généralistes qui souhaitent faire labéliser tout ou une partie de leur offre et aux structures d’accueil touristique en France (hébergements, sites de loisirs, sites culturels, prestataires d’activité, évènements, restaurants, agences réceptives en France…).

Conçu par et pour des structures et opérateurs engagées qui misent sur l’authenticité et l’ancrage territorial de leur offre, le label Tourisme Équitable® s’appuie sur des référentiels adaptés à chaque métier du tourisme.

 

S’engager c’est bien, le prouver c’est mieux ! 

 

A l’heure où nombre d’opérateurs touristiques se revendiquent d’un tourisme durable, responsable, solidaire, éthique, le label Tourisme Équitable® garantit la cohérence et la sincérité des pratiques des opérateurs de voyages et des structures d’accueil touristique en France. 

Seul label touristique de Commerce équitable, reconnu comme tel par le Guide International des labels de Commerce Équitable, le label Tourisme Équitable® valorise la démarche globale d’une organisation à travers l’évaluation de son mode de gouvernance et de production et de ses activités. Ce processus complet atteste du respect des principes de commerce équitable appliqués au tourisme. A travers près de 50 critères, le label garantit : une gestion équitable des achats et des partenariats, une activité qui préserve l'environnement et les ressources naturelles, une gestion démocratique et juste de l'organisation, une activité ancrée dans son territoire et bénéfique aux habitants.

Ce label vise aussi à améliorer l’information du voyageur en lui garantissant que le voyage, le séjour ou l’activité choisi.e répond à son attente d’un tourisme plus éthique et plus respectueux. C’est la réponse adaptée pour une offre touristique qui répond à un public en quête de sens.

 

Plus d’information sur le label Tourisme Équitable® 

Bilan d’étape de la collecte solidaire Amérique du Sud

Par ailleurs, nous désirons effectuer un bilan d’étape concernant les premiers résultats avant la clôture définitive de la collecte, le 30 juin prochain.
Un rapport écrit, ainsi que plusieurs vidéos, agrémentées de photographies, présentent les actions menées en Colombie, en Équateur, au Pérou, en Bolivie, et au Chili. Certains d’entre vous reconnaîtront certains d’entre eux/elles…
Nous vous donnons rendez-vous en juillet pour le résultat final, la COVID-19 devrait alors avoir atteint son pic épidémique également de l’autre côté de l’Atlantique…
En souhaitant que cette épreuve ait fait prendre conscience au plus grand nombre que l’équité et les relations humaines doivent être au centre des voyages, nous vous souhaitons un bon visionnage…

 

Toutes les infos :

https://www.culturecontact.org/quelques-nouvelles/

 

Cagnotte solidaire pour nos amis du bout du monde – COVID-19

COVID-19 : SOLIDAIRES AVEC NOS PARTENAIRES

 

Rejoignez ce mouvement de solidarité et contribuez à notre cagnotte ! 

 

Vidéo de présentation de la cagnotte : https://youtu.be/4cTqamNb2Kw

Depuis 20 ans, les valeurs de Solidarité et d’Équité animent les équipes et les voyageurs de Rencontres au bout du monde. Aujourd’hui, plus que jamais, continuons de faire vivre la Solidarité ensemble.

Les partenaires et amis de Rencontres au bout du monde n’accueillent plus de voyageurs depuis 2 mois et n’en accueilleront probablement pas pendant longtemps. Certains d’entre eux vivent dans des pays où les voyageurs ne viennent principalement qu’en été, le climat des autres mois étant trop rude. Ceux-là ne verront donc aucun voyageur durant toute l’année 2020. Certains d’entre vous ont eu la chance de faire leur rencontre et de passer des moments intenses d’échange et de partage avec eux et en garderont des souvenirs gravés à jamais dans vos mémoires.

À notre échelle, il est possible de les aider dès aujourd’hui en contribuant à cette cagnotte solidaire.

Cette cagnotte sera distribuée équitablement entre les partenaires, familles, guides, chauffeurs… de Rencontres au bout du monde, qui sont les plus exposés aux difficultés suite à la crise sanitaire.

 

POUR PARTICIPER À LA CAGNOTTE, CLIQUEZ-ICI 

 

Nous vous remercions pour votre solidarité ! 

 

La Quinzaine du Commerce Equitable garde de cap !

 

Comme chaque année, retrouvez la Quinzaine du Commerce Equitable,  du 9 au 24 mai pour sa 20 ème édition. 

Plus que jamais, nous devons nous mobiliser et porter haut et fort notre engagement en faveur d’un modèle de développement durable, équitable et solidaire. 

Si peu d’événements auront lieu au mois de mai, Commerce Équitable France adapte la Quinzaine du commerce équitable : sur le web, sur les réseaux sociaux, chaque acteur et citoyens engagés est invité à s’exprimer en faveur d’une consommation plus responsable #depuischezmoi !

 

> Plus d'informations sur le site de la Quinzaine du Commerce Equitable 

Infos et cagnotte Amérique du Sud COVID-19

Il est important d’agir maintenant, c’est pourquoi Culture Contact lance cette cagnotte. 

Dans chaque pays, un de nos partenaires a pris la parole au nom des communautés et des familles qui travaillent depuis de nombreuses années avec nous. Ils témoignent de la situation, des difficultés rencontrées et font appel à notre soutien. Comme nous, ils espèrent la fin de l'épidémie au plus tôt et se font une joie de nous revoir et de partager ces relations humaines tellement essentielles pour reconstruire un monde du bien vivre ensemble.

Infos et cagnotte :

https://www.leetchi.com/c/covid-19-solidarite-culture-contact-amerique-du-sud

 

 

Endallah remporte la Palme du Tourisme Durable 2020!

En présence de membres du ministère de la transition écologique et celui de l'Europe et des affaires étrangères, les palmes ont mis en lumière ce mercredi 26 février 2020  les actions innovantes des acteurs du tourisme durable.

Cet événement a eu lieu au Quai d'Orsay où 11 lauréats se sont démarqués pour leurs initiatives engagées.

Endallah, petite agence de voyage locale en Tanzanie et au Kenya  a été récompensée par les membres du jury pour sa politique de tourisme équitable et solidaire qu'elle mène avec ses villages partenaires.

Membre actif de notre label, Endallah s'inscrit dans une économie solidaire et dans une démarche durable où le voyageur participe au développement local. 3% du prix des voyages est investi dans des projets de développement locaux entièrement gérés et décidés par les habitants des villages partenaires.

La volonté de l'agence est de créer un lien unique entre le voyageur et les communautés d'accueil en découvrant la culture des uns et des autres dans un respect mutuel.

Les Palmes duTourisme Durable apportent donc une magnifique reconnaissance aux engagements menés par cette petite agence qui poursuit ses actions pour un tourisme toujours plus responsable !

A vos votes! Endallah, membre de l’ATES, est en finale de la troisième édition des palmes

Endallah, petite agence de voyage franco-tanzanienne, a été fondée il y a 10 ans dans la volonté de proposer aux voyageurs des circuits alternatifs et engagés en partenariat avec les communautés locales. Elle met au cœur de ses séjours l'expérience humaine au plus proche des locaux. Des séjours atypiques et authentiques avec des activités culturelles solidaires ont été construits pour découvrir la « vraie Afrique » dans des régions reculées, là où aucun touriste ne va. Mais ce n'est pas tout ! Dans une démarche durable, l'agence investit 3% du prix des voyages dans des projets de développement gérés et choisis entièrement par les locaux. l

Pour éviter l'exode rural, Endallah a construit avec ses partenaires sur place des immersions villageoises inédites afin de rendre indépendants et autonomes les communautés dans l'accueil des voyageurs. 

Ce projet est parti d'une envie commune des habitants d'ouvrir leurs villages au tourisme.

Ces immersions interculturelles, riches en rencontres, permettent aux locaux d'autres alternatives au braconnage et d'aider à la préservation de la vie sauvage. Les amis et guides de l'agence accueillent les voyageurs dans leur famille où ils sont entièrement intégrés. En partageant leur mode de vie comme un membre de la famille, ils vivent des moments d'échanges et de partage uniques.

Endallah fait partie de ces acteurs engagés apportant un nouveau regard sur le voyage, en mettant en lumière les valeurs du tourisme solidaire et équitable dans chacun de ses séjours.

Pour élire votre «Coup de Cœur » des Palmes du Tourisme Durable, c'est par ici → Les Palmes du Tourisme Durable 2020

 

 

Tourisme équitable: l’ATES lance son label en France

Après plus de deux ans de travail de définition et d’adaptation, en collaboration étroite avec des acteurs du tourisme français et le concours de Commerce équitable France, l’ATES offre désormais la possibilité aux structures d’accueil touristiques en France de se faire reconnaitre comme acteurs du tourisme équitable, notion jusqu’alors « réservée » aux voyages à l’étranger. 

Le choix de l’ATES de s’ouvrir à d’autres acteurs, au-delà des voyagistes qui constituent le socle historique de ce réseau, repose sur un double constat : 

– si le tourisme peut être équitable là-bas, pourquoi ne le serait-il pas également en France ? 
– de nombreuses initiatives intègrent (ou cherchent à intégrer) tous les ingrédients du tourisme équitable en France mais ne disposent pas de l’outil de reconnaissance et de valorisation de cette démarche.

 

Un label innovant, complet et adapté à tous les métiers…

Premier label adapté à l’ensemble des métiers du tourisme en France (hébergement, restaurants, évènements, sites culturels et de loisirs, organismes locaux de tourisme, prestataires d’activités et réceptifs), les référentiels qui lui sont associés conservent les principes d’exigence propres à l’ATES. Ainsi, selon les métiers évalués, ce sont 49 à 52 critères qui sont analysés pour vérifier les engagements de la structure, dans les trois champs d’application historiques que sont : la gestion de la structure, la gestion de l’activité touristiques, les partenariats et la solidarité.

Premier label à aborder de manière complète l’ensemble des composantes du développement durable : préservation de l’environnement et de la biodiversité et application des principes de l’ESS, ancrage économique local, enrichissement social et solidarité. Son originalité réside également dans le fait que ce label intègre des équivalences avec les autres distinctions de tourisme durable et d’accessibilité existants. Cette innovation permet d’une part de reconnaitre les démarches déjà engagées et d’autre part simplifie le processus d’évaluation pour les structures candidates.

…qui conserve l’exigence de l’ATES et une finalité de développement local 

Qu’il s’applique à un opérateur qui accueille en France ou qui organise un voyage au bout du monde, le label de l’ATES garantit une même exigence : une expérience de tourisme inédite, conçue avec les populations et acteurs locaux, qui valorise leur culture et préserve leur environnement naturel, dans le but de participer au développement harmonieux du territoire d’accueil.

Widetrip et le Zazie Hotel : les deux premières structures évaluées et labélisées en France

Respectivement prestataire d’activité et hébergement touristique, Widetrip et le Zazie Hôtel ont prouvé leurs engagements et sont les deux premières structures d’accueil qui ont obtenu le label de tourisme équitable et solidaire. 

 

Widetrip est une agence agrée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale, qui permet de découvrir un territoire de manière ludique, en proposant des expériences originales, uniques et insolites à Paris et ailleurs en France.

Engagée dans une démarche de transformation écologique et sociale, et de valorisation du savoir-faire local, l’agence propose une gamme d’activités variées, adaptées aux individuels et aux groupes, pour vivre une aventure en famille ou entre amis alliant découverte, partage, convivialité et plaisir.

Circuits à thème, rencontres avec des artisans, éco-balades, rallyes gourmands, murder parties et bien d’autres encore… tout est possible !

Widetrip est par ailleurs spécialisée dans la création d’offres sur mesure pour les entreprises, pour des team-building, séminaires et autres événements professionnels exclusifs et inoubliables. 

> En savoir plus sur Widetrip 

 

Le Zazie Hotel est un hôtel parisien, amical, solidaire, participatif et engagé.

Situé entre Bastille et Nation, dans un quartier très parisien bordé par la Coulée Verte et le Faubourg Saint-Antoine, le Zazie Hôtel, est le premier hôtel de tourisme parisien agréé Entreprise Solidaire d’Utilité sociale, sous convention avec l’Etat au titre de l’insertion par l’activité économique.

Il propose des chambres simples, doubles, twin, triples, mitoyennes et communicantes pour des séjours professionnels ou familiaux.

Le Zazie Hôtel est aussi signataire de la Charte pour un hébergement durable à Paris et développe l’alternative d’un tourisme urbain participatif, hors des sentiers battus, ancré dans son quartier et dans l’est parisien, en coopération avec les acteurs locaux, artisans, commerçants, guides touristiques et entrepreneurs sociaux.

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Les impacts positifs du tourisme équitable en une infographie !

"Cher.e.s ami.e.s,

Randonnées dans la nature, ateliers d'artisanat, dégustations culinaires, échanges avec les populations locales, partages de leur vie quotidienne et découvertesde leurs us et coutumes… Que d'expériences locales ai-je vécu ici ! 

Ce qui m'a aussi beaucoup marqué c'est ma rencontre avec des femmes au Pérou, pour qui le tourisme équitable et solidaire encourage le renforcement de leur place au sein de la communauté. Avant, elles devaient s'occuper de la cuisine, des animaux et des enfants. Aujourd'hui, comme les hommes, elles travaillent dans le tourisme et perçoivent une rémunération pour cela. Elles sont même de plus en plus intégrées dans les prises de décisions. 

En fait, tout en vivant une expérience unique, je me rends compte que mon voyage permet de multiples impacts positifs sur le plan économique, social et environnemental. Le tourisme équitable et solidaire, c'est finalement s'intéresser aussi à l'envers de la carte postale."

 

 

 

 

Vous aussi vous avez voyagé avec un membre de l'ATES cet été ? Racontez-nous votre plus beau souvenir ! 

 

Vous souhaitez en savoir plus sur les impacts positifs du TES ? Retrouvez les résultats de cette première étude inédite dans le secteur.

 

Crédit photo : Alexandre Sattler

Tourisme équitable et solidaire : very good trip !

"Le revenu que je gagne de mon homestay, je peux le dépenser pour l’éducation de mes enfants. J’ai aussi acheté une télévision, un réfrigérateur et une machine à laver avec ces fonds."
Inde, Ramdhan Saini, habitante du district de Dausa

"Avant l’homme allait pêcher, il avait toujours du travail. Il ne faisait pas les choses des femmes, car l’homme se sentait comme un homme. Mais aujourd’hui, non. Les femmes travaillent comme eux dans le tourisme et les hommes ont changé, ils s’occupent des enfants, ils cuisinent à la maison, lavent les vêtements."
Pérou, habitante de la région de Llachon

 

Ces résultats sont le fruit de l'étude d'impact du tourisme équitable et solidaire, réalisée par l'ATES entre 2017 et 2019, sur trois territoires : le Pérou, l'Inde et Madagascar. A partir d'une méthodologie exclusive, et créée pour cette étude, qui intègre 9 hypothèses sur l'impact économique, l'autonomisation des communautés et les effets culturels et environnementaux, 3 consultants sont partis sur le terrain, à la rencontre des communautés partenaires (habitants, associations ou coopératives de tourisme équitable et solidaire) des voyagistes labellisés "tourisme équitable et solidaire". 

 

Pourquoi cette étude ? 
 

Le tourisme équitable et solidaire se situe à la croisée de l'économie sociale et solidaire, de la solidarité internationale et du commerce équitable ; il ambitionne de participer au développement durable des territoires. Cet engagement s'illustre depuis 2014 par la délivrance du label "Garantie tourisme équitable et solidaire", basé sur 57 critères exigeants, accordé aux voyagistes les plus engagés.
Aujourd'hui, dans un contexte où le tourisme connait une croissance sans précédent et pourtant fortement critiquée pour ses effets néfastes, où les inégalités ne cessent d'augmenter et où le réchauffement climatique nous oblige à repenser nos modes de consommation, l'ATES a souhaité aller au-delà de l'évaluation des pratiques en mesurant l'impact réel de ces voyages sur les territoires et populations rencontrées.

 

Des voyages à impacts positifs ! 

 

Parmi les principaux enseignements de cette étude, il apparait que le tourisme équitable et solidaire permet à des familles de maintenir leur petite activité agricole. En effet, le tourisme apportant un revenu complémentaire, offre la possibilité aux hommes de quitter les villes pour retourner auprès de leur famille, travailler dans l'exploitation familiale et participer à l'accueil des voyageurs, limitant ainsi l'exode rural.
Autre fait observé : le tourisme équitable et solidaire contribue a la prise en compte des enjeux environnementaux. Par exemple, dans certaines communautés, on observe la mise en place des solutions de tri et de gestion des déchets, ou encore l'installation de chauffe-eaux solaires qui participent à une meilleure qualité de l'accueil touristique. Autant de solutions qui améliorent aussi les conditions de vie des habitants…

L'ATES dévoile la synthèse de cette première étude d'impact qui intègre, par ailleurs, quelques recommandations pour renforcer les effets positifs du tourisme sur les territoires et les communautés d’accueil.

Sauvez leurs rêves !

L'association Futur Au Présent lance une campagne de crowdfunding pour sauver la rentrée scolaire 2019 de 90 filles sénégalaises à la Maison de l'Education, et continuer à promouvoir un nouveau modèle d'éducation et d'émancipation des filles !

La maison de l'éducation, à Ziginchor, dans le sud du Sénégal, qu'est ce que c'est ?

C'est 90 filles sénégalaises âgées de 6 à 12 ans, définitivement sorties du travail infantile, en réussite scolaire et qui s'épanouissent, grâce au travail social fourni par des professionnels. Une campagne de crowdfunding est lancée afin de permettre de prendre en charge leur frais de scolarité, mais également pour leur apporter un soutien scolaire avec des méthodes pédagogiques innovantes, une formation au numérique, des activités culturelles et sportives, un suivi psychosocial et une sensibilisation aux droits des enfants et de discrimination des genres. 

La campagne se termine le 23 juin 2019… Vous pouvez retrouvez toutes les infos ici ! 

 

Voir la vidéo de la campagne ! 

 

Accèder à la cagnotte ! 

 

 

Merci à tous ceux qui participeront, on compte sur vous ! 

 

Endallah labellisée !

L'agence de voyage Endallah vous propose des voyages équitables et solidaires, sur-mesure selon vos envies, en Tanzanie et à Zanzibar ! 

Grâce à des safaris éthiques, vous partez à la rencontre de la vie sauvage exceptionnelle dans les plus beaux Parcs Nationaux, accompagnés par des guides locaux expérimentés. Ils vous feront découvrir la faune et la flore de façon unique : écouter les bruits de la savane en s'endormant sous une tente, ouvrir grand les yeux devant la  Grande Migration des gnous… Vous irez aussi à la rencontre de communautés locales dans des villages reculés comme le Iraqw, les Maasai ou encore le Kuria. Vous y vivrez à leur rythme et partagerez des moments d'échanges d'une rare authenticité…

 

Le label "Garantie tourisme équitable et solidaire"

Le label Garantie tourisme équitable et solidaire, mis en place en 2014, évalue les pratiques des opérateurs et de leurs partenaires, et vous garantit que chaque voyage labellisé est bien conforme aux engagements de la Charte du Tourisme Equitable et Solidaire adoptée par l’ATES. Les structures sont évaluées sur la base de 57 critères rigoureux et mesurables, répartis en 3 axes : la gestion de la structure, la gestion de l'activté touristique et la gestion des partenariats. Avec ce label, le réseau améliore l’information du voyageur mais aussi la transparence nécessaire à un tourisme plus responsable ! Il est depuis validé évalué par une tierce partie et intégre des audits terrains dans les destinations..

En savoir plus sur le label Garantie tourisme équitable et solidaire.

 

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Le tourisme équitable sort de sa niche !

L'Humanité nous consacre un article pour parler tourisme équitable et solidaire avec le témoignage de deux de nos membres, Terres des Andes et Rencontres au Bout du Monde.

C'est bien souvent leurs expériences personnelles qui leur ont donné envie de se lancer dans cette aventure humaine qu'est le tourisme équitable. Maintenant composé de petites structures, peuplées de passionnés, elles travaillent en étroite collaboration avec des communautés locales pour leur permettre d'avoir un revenu complémentaire. Ces deux principes ont été codifiés avec de nombreux autres dans notre label "Garantie tourisme équitable et solidaire", depuis peu certifié par un tiers…

On vous en dit pas plus, on vous laisse découvrir l'article ! 

 

Notre histoire en BD !

Grandira est une fédération d’associations créée en 2006 à Noisy-le-Grand (93) qui défend les valeurs de partage, solidarité et respect.

Grandira est avant tout un projet global centré sur l’humain : son ambition est de créer une opportunité d’échange et d’enrichissement mutuel entre des habitants des quatre coins du monde. 

La fédération Grandira agit autour de 2 thématiques :

– la solidarité internationale (et plus particulièrement l’enfance vulnérable) via Grandir Ailleurs
– le tourisme solidaire via ses agences de voyages Grandir Aventure et Grandes Latitudes

Afin de mieux vous présenter notre histoire, nous avons travaillé à l'élaboration d'une bande dessinée qui retrace, en images, notre parcours !

Immersion villageoise dans les Hautes Terres de Madagascar

RENCONTRE AVEC MR LOUIS ET MME MONIQUE

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Arrivée au village. 

Nous sommes accueillies par Mme Monique à la descente du taxi-bus. Elle nous emmène par un sentier jusqu’à sa maison, dans un petit village proche d’Ambositra. Au milieu des cultures de manioc, d’ananas et des rizières, sa petite maison reçoit les voyageurs en quête de rencontre. Nous rencontrons son mari, Mr Louis, aussi calme et serein que l’atmosphère ambiante.  

Pour lire l'article complet avec les photos rdv sur notre blog : www.grandeslatitudes.voyage

 

Randonnée entre histoires et légendes. 

Nous partageons le repas avec nos hôtes avant de partir nous promener dans la campagne environnante. La forme physique de Mr Louis ne nous aurait jamais laissé deviner son âge réel. Il nous raconte l’histoire du village, de sa famille, les propriétés des plantes que nous voyons et milles anecdotes. Notre balade nous amène jusqu’à une arène en brique et une source sacrée dont notre guide nous livrera les secrets dans les moindres détails.

Cette journée a été chaude et riche en émotions, nous rentrons avec plaisir pour dîner dans l’humble salon de Mr Louis et Mme Monique. La nuit vient rafraîchir cette paisible campagne et nous nous réveillons en pleine forme au milieu de ces paysages typiques de la région des Hauts Plateaux.

 

Piscines naturelles au dessus des rizières.

Le petit-déjeuner est tout ce qu’il y a de plus typique : riz aux brèdes et beignets de riz. Nous partons le ventre plein en direction de la montagne voisine pour une promenade au milieux de rizières et des rochers qui semblent avoir été jetés là au hasard. Mr Louis a encore plus d’une histoire dans son sac… À mi-chemin nous découvrons une grotte qui servit  de refuge aux villageois autrefois. Après une petite expédition nous reprenons notre balade et atteignons le sommet qui surplombe les rizières. L’eau qui alimente les champs forme ici des piscines naturelles dans lesquelles nous nous baignons tout en admirant le panorama. Nous profitons d’un coin d’ombre pour déguster un ananas frais avant de redescendre vers le village.

Ces deux jours nous ont ressourcées et nous gardons en tête les visages aimables et accueillants de Mr Louis et Mme Monique.

Oriane Delaporte

Pour lire l'article complet avec les photos rdv sur notre blog : www.grandeslatitudes.voyage

 

 

Découverte de la faune endémique de Cuba. Nouveauté 2018

Carlos est un cubain, grand connaisseur des oiseaux de son pays. Équipé d'un appareil qui émet le chant de certains d'entre eux, il nous emmène à la recherche de spécimens au nom délicieux (zunzuncito, tocororo, bobito chico…)..

Leur plumage aux couleurs variés, leur ramage mélodieux et leur vol gracieux rendent chaque apparition de l'un d'eux comme un beau spectacle. Les photographes peuvent se faire plaisir. Ramener un tel trophée photographique est une grande joie.

Le plus petit des colibris, le zunzuncito, fait partie des oiseaux les plus recherchés ainsi que le tocororo, symbole de Cuba à cause de son plumage bleu, blanc et rouge, les couleurs du drapeau.

Cette promenade dans le parc Bermejas est une nouveauté 2018 du programme. Elle plaira sans nul doute aux participants à ce séjour cubain, amoureux de la nature.

Une charte internationale pour des échanges commerciaux plus équitables !

Le 25 septembre dernier, à l’occasion du 3ème anniversaire de l’adoption des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Agenda 2030, une nouvelle charte internationale du commerce équitable a été adoptée par plus de 250 organisations. A l’initiative de Fairtrade International et World Fair Trade Organization, cette charte permet de réaffirmer les principes du commerce équitable, plaçant l’Humain et l’environnement avant la recherche de profit financier et de donner une référence commune aux signataires de celle-ci.

Cette charte est également l’occasion de rappeler l’échec du modèle néolibéral qui n’a pas su tenir sa promesse de réduction de la pauvreté et a, au contraire, contribué à renforcer les inégalités. En effet, aujourd’hui, 1% des plus riches détiennent autant de richesses que le reste du monde. La croissance sans fin dans un monde fini ne contribue donc pas une réponse à la pauvreté, aux inégalités ou aux enjeux environnementaux de notre temps. A contrario, le commerce équitable à un impact positif pour la réduction de la pauvreté et des inégalités, l’empowerment des femmes, la diminution de l’impact environnemental dans le commerce et la production pour relever le défi du changement climatique, le renforcement de capacités, le respect des droits humains. Le commerce équitable est donc un modèle de développement durable qui repose sur le partenariat et non la charité.

Elle est également l’occasion de réaffirmer le rôle du citoyen-acteur, qui par ses choix de consommation devient un maillon essentiel de la chaine du commerce équitable ; sans toutefois lui faire assumer toute la responsabilité qui doit revenir en premier lieu aux institutions nationales et internationales et à leurs politiques publiques qui ont les pouvoirs de poser les règles d’un commerce plus juste.

Les trois objectifs principaux de la Charte internationale du commerce équitable :

1. Soutenir le travail des Organisations de commerce équitable en sensibilisant les consommateurs et les citoyens sur l’importance et l’impact du commerce équitable afin que davantage de personnes s’en inspirent, s’y joignent et le soutiennent.

2. Faciliter la collaboration entre les Organisations de commerce équitable en reliant leurs missions et stratégies spécifiques avec la philosophie commune du mouvement, et promouvoir la collaboration avec les mouvements d’économie solidaire, d’agriculture biologique et autres initiatives qui œuvrent pour atteindre des objectifs similaires à ceux du commerce équitable.

3. Aider les autres acteurs qui travaillent avec les Organisations de commerce équitable (au sein des gouvernements, du milieu universitaire ou du secteur privé) à reconnaître les valeurs et approches qui rassemblent ce mouvement mondial.

 

Voir la charte